Depuis un certain temps, une cabale honteuse et nauséabonde contre le Secrétaire permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), Boubacar Thienta, et avec lui l’image du Mali, défraie la chronique. Cette cabale organisée n’a d’autre but que de nuire à M. Thienta et de distraire le personnel du Secrétariat permanent et celui du département des Mines.
La rigueur et le sens élevé du travail bien fait ne sont pas les vertus les mieux partagées chez certains au Mali. Lorsqu’un homme s’efforce d’en faire son cheval de bataille, il se trouve toujours des esprits malsains pour lui nuire, en oubliant que l’image de tout le pays peut en pâtir. C’est le cas de Boubacar Thienta, Secrétaire permanent de l’Itie au Mali, victime d’un acharnement haineux aux allures d’une cabale qui ne dit pas son nom. Son seul tort c’est sa volonté de maintenir le Mali dans le cercle très fermé des pays conformes à la prestigieuse norme Itie.
Dans les chiffons distillés dans certaines presses la semaine dernière, on a remis ses compétences en cause. Or, l’homme bénéficie de la confiance non seulement des plus hautes autorités du Mali, mais aussi du Secrétariat international de l’Itie. D’ailleurs, le Secrétariat international de l’Itie a tenu à saluer les efforts de M. Thienta pour le travail remarquable qu’il accomplit. Par rapport à sa nomination, le Secrétariat international estime dans une correspondance qu’elle répond effectivement aux critères édictés par la norme Itie aussi bien dans sa version actuelle que celle précédente.
Ce critère souhaite que le secrétaire permanent soit un haut responsable et pas nécessairement un fonctionnaire. Car, un fonctionnaire pourrait ne pas avoir les mains libres dans la prise de certaines décisions. M. Thienta, de ce fait, est le candidat idéal pour ce poste, car il est un contractuel en CDD. Ce haut cadre est diplômé en ingénierie des sciences appliquées en Géologie de l’ENI, promotion 1982-1986, obtenu avec la Mention bien. M. Thienta est aussi titulaire d’un BAC+6 en Gestion de l’ingénierie du George Washington University, et d’un autre Master en Gestion financière de l’University of Maryland University college et plusieurs certificats en informatique.
La bonne conduite des activités de l’Itie Mali
Contrairement à ce qui se raconte sur la gestion de Boubacar Thienta, il faut signaler que depuis sa prise de fonction en 2014, il s’est assigné comme première mission d’améliorer les conditions de travail du personnel qui était reparti dans des bureaux dépourvus de téléphone, de climatisation, de matériel informatique et bureautique, sans compter la révision des dotations en carburant, mission qu’il a su bien accomplir. Conscient qu’un personnel motivé est source d’un meilleur rendement, il s’est attaqué au problème d’arriérés de salaire. C’est ainsi qu’avec son implication personnelle, les salaires qui étaient en retard de trois ou quatre mois, se sont régularisés. Mieux, certains cadres du secrétariat ont été proposés pour une augmentation de salaire.
C’est ainsi que Thienta et son équipe bien motivée sont parvenus malgré qu’aucun délai n’ait été indiqué quant à la publication des plans de travail, des rapports Itie, et des rapports annuels d’avancement, à le faire dans un délai très court.
S’agissant des messages du secrétariat international «Circulaires aux Secrétariats Nationaux», ils parviennent régulièrement dans la boîte de l’itie Mali: Itiemali@yahoo.fr, à laquelle tout le personnel du Secrétariat permanent a accès. Alors, l’on se demande comment Thienta a pu s’arranger pour personnaliser toutes les correspondances comme le dit ses détracteurs.
Concernant les restitutions des missions qu’on l’accuse de ne pas faire, le cas de la mission du Mali à Lima en février dernier est palpable. Après la mission, un compte rendu a été formellement transmis au président du Comité de pilotage avant d’être restitué à la session du comité tenue au mois de mars 2016.
Parlant de la tenue des sessions du Comité de pilotage et du comité de supervision, les textes de l’Itie prévoient la tenue de 4 sessions ordinaires par an et autant de sessions extraordinaires que nécessaire. A ce niveau également, comme on essaie de le faire croire, il n’y a eu aucun défaut depuis l’arrivée de Thienta au Secrétariat permanent. Les dates de tenue des différentes sessions sont dans les comptes rendus, PV et rapports consultables sur le site de l’Itie-Mali : www.mines.gouv.ml.
Pour ce qui est de la dissémination des rapports de l’Itie, elle s’est tenue régulièrement. Et pour la première fois, la dissémination a atteint les cercles, les communes et les sites de production minière dans les régions de Kayes et Sikasso 2015.
Une gestion financière efficiente et transparente
Pour ce qui est des fonds de l’Itie, il faut savoir qu’il y a deux sources de financement, à savoir le budget de l’Etat et le financement des partenaires. Ce que les détracteurs du secrétaire permanent ne disent pas, c’est avec Thienta que les partenaires ont montré plus d’intérêts pour l’Itie, surtout ces deux dernières années et cela grâce au plan de travail proposé par l’Itie-Mali et aux efforts du gouvernement. Quant à la gestion de ces fonds, il faut mentionner que les fonds alloués par la Banque mondiale sont entièrement gérés par une cellule externe désignée par la banque elle-même. Le secrétariat de l’Itie ne joue aucun rôle dans la gestion de ces fonds. Il ne fait qu’exprimer des besoins. L’utilisation du fonds de la GIZ est rigoureusement suivie par la GIZ elle-même. Aucun centime de ces fonds n’a jamais été utilisé pour la réparation de véhicule comme cela peut être confirmé par la GIZ.
Pourtant, on accuse Boubacar Thienta d’avoir réparé son véhicule avec ces fonds. La contribution du budget national au fonctionnement de l’Itie est logée au niveau de la DFM du ministère des Mines. Alors diantre ! Comment Thienta peut dilapider des fonds qui ne sont pas sous son contrôle ? La question mérite son pesant d’or. Aussi, faut-il noter que l’ouverture par anticipation qu’on reproche à Thienta est due au fait que malheureusement le salaire du personnel est sur une ligne budgétaire affectée par les retentions budgétaires, ces réductions impactent sur les fonds alloués aux salaires. Ces ouvertures par anticipation dont on parle, qui ont existé bien avant la venue de Thienta au secrétariat permanent, sont plutôt dues aux retentions budgétaires et non au traitement du secrétariat permanent. Thienta n’a que le souci de pouvoir payer le personnel et rien d’autre.
Rumeurs de suspension du Mali et la surprise de l’Itie internationale
Après la publication des rumeurs annonçant la suspension prochaine du Mali de l’Itie, c’est le secrétariat international de l’Itie en charge qui fut le premier à clamer sa surprise. Car, notre pays, depuis sa conformité à la norme en 2011, a toujours été cité comme pays pilote de l’institution à travers le monde. A la dernière conférence à lima, en février 2016 par exemple, le Mali a reçu une invitation spéciale grâce aux progrès réalisés ces dernières années dans la mise en œuvre de l’Itie.
Aujourd’hui, notre pays est même sollicité fortement pour partager son expérience en matière de gestion de l’orpaillage pour laquelle l’Itie a développé une très bonne approche.
Au vu de tout ce qui précède, si ce n’est une question de personne, une lâcheté à nulle autre pareille et un acte antipatriotique visant à nuire à un homme et avec lui, à toute l’image du pays, rien ne saurait justifier cette haine gratuite. Une chose est sûre, les prouesses de Boubacar Thienta et son équipe sont reconnues et saluées de tous. Des petits esprits malsains ne sauraient remettre en cause la conformité du Mali ou sa rétrogradation pour la prochaine validation. De toutes les façons, Boubacar Thienta est serein comme un poisson dans l’eau, n’en déplaise à ceux qui chercheraient des poux sur une tête bien rasée. Le chien aboie, la caravane passe !, dirait l’autre. Dieu veille !
Harber MAIGA