Le Mouvement Mali en marche était face à la presse, le samedi 13 août, à l’hôtel Massaley de Bamako pour informer l’opinion nationale des réalisations du régime IBK. Aussi, il a été question de présenter le bilan du gouvernement Modibo Keita. Ladite conférence était animée par son porte-parole, Youssouf Guindo, en présence du président du mouvement, Moussa Maiga.
D’après le conférencier, l’agriculture malienne s’est traduite par une augmentation substantielle du rendement à l’hectare qui passe de 852 à 933 kilos le coton ainsi que le maintien du prix. A en croire le conférencier, la campagne écoulée, le Mali s’est classé premier producteur de coton en Afrique devant le Burkina Faso.
Les responsables du mouvement exhortent l’opposition à faire preuve d’esprit de Fair-play pour saluer le courage des producteurs du coton et féliciter IBK et son gouvernement pour leur engagement en faveur des producteurs maliens à travers l’octroi de 15% du budget national au secteur agricole malien. Et aux producteurs de Coton, le porte-parole du mouvement les invite à travailler d’arrache-pied afin de maintenir cette dynamique.
A l’en croire, notre capitale est aujourd’hui la première destination en Afrique de l’Ouest. « Le Mali a même obtenu cette certification, suivie récemment par Dakar. Cette information est passée inaperçue », a-t-il déploré. Avant de saluer le projet d’ordonnance portant statut général des militaires qui vise à combler les insuffisances dans la gestion des questions liées à nos forces de défense.
Pour lui, le président IBK a réalisé plus de 68% d’emplois sur les 200 000 promis lors des campagnes de l’élection présidentielle de 2013. Avant d’inviter la population, en particulier les commerçants déguerpis à dénoncer auprès des forces de l’ordre, tous les individus ou groupement d’individus qui appelleraient à la désobéissance civile. « C’est dans l’ordre et la discipline ainsi que le respect des valeurs républicaines que le Mali pourra se développer », a ajouté Yacouba Gundo. Pour finir, il a lancé un appel aux maires, aux responsables des commerçants, à la chambre de commerce, à procéder au recensement des déguerpis afin de les trouver des zones de recasement.
Abdramane Samaké