C’est ce qui ressort du dernier bulletin de l’Organisation de Coordination des actions humanitaires des Nations Unies. Ainsi, les inondations en cette saison hivernale ont entraîné 13 décès, 2 blessés et affecté plus de 9500 personnes,
soit 1400 ménages dans les régions de Sikasso, Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Ménaka et Kidal. La Protection Civile et le Développement Social avec l’appui des différents partenaires humanitaires ont distribué une aide d’urgence aux personnes touchées. Les sinistrés ont notamment reçu de la nourriture, des produits de purification d’eau et des biens essentiels non-alimentaires (nattes, couvertures, bâches, seaux, ustensiles de cuisines, etc.) La réponse aux inondations est en cours dans toutes les régions touchées, sauf dans la région de Kidal où la reprise des combats en juillet et l’insécurité empêchent l’aide humanitaire d’être acheminée.
L’Association Malienne de lutte contre l’Hémophilie et autres Coagulopathies (AMALHEC) sensibilise sur la situation de ces pathologies au Mali
Les membres de l’Association Malienne de Lutte contre l’Hémophilie et autres Coagulopathies (AMALHEC) a organisé le jeudi 11 aout 2016 une conférence débat pour informer et sensibiliser sur la situation de ces pathologies, surtout au Mali. C’était au siège de la représentation de l’OMS-Mali en présence des responsables du ministère de la santé, de l’OMS et d’autres médecins. Selon les spécialistes, l’hémophilie est une maladie génétique qui fait saigner, soit de façon interne ou externe. Elle est une maladie rare avec environ 1 cas pour 10.000 naissances et se manifeste très souvent au niveau des articulations, soit 70% des signes cliniques. Selon les explications des membres de l’AMALHEC, au Mali, la situation de cette maladie n’est pas déterminée et elle est difficile à diagnostiquer faute de moyens. On compte 42 cas seulement répertoriés sur l’ensemble du territoire national alors qu’il pourrait exister près de 1500 malades d’hémophilie au Mali avec une population de 16 000 000 d’habitants, selon les estimations de la Fédération Mondiale de l’hémophilie.
Aussi, la prise en charge des personnes atteintes de cette maladie n’est possible que dans deux centres hospitaliers, à savoir le CHU Gabriel Touré et l’hôpital du Mali.
Consciente de la difficulté qu’éprouvent ces malades, l’association sollicite l’implication de tout le monde particulièrement des plus hautes autorités pour une meilleure amélioration de la prise en charge. Comme attentes, l’association souhaite entre autres qu’elle soit reconnue comme d’utilité publique et que l’hémophilie et les troubles de coagulation soient pris en compte comme des maladies sociales. Elle souhaite également la célébration au Mali de la journée mondiale dédiée à cette maladie.
Le Bureau de la jeunesse-URD lance un appel aux autorités de prendre en compte les fréquentes contributions des jeunes pour une sortie rapide de la crise
Le Mali, à l’instar de la communauté internationale a célébré le vendredi 12 août 2016 la journée internationale de la Jeunesse. Le bureau de la Jeunesse-URD a saisi cette opportunité pour rappeler le rôle indispensable des jeunes dans le processus de développement. Dans cette déclaration, signée par son président, M. Abdrahamane DIARRA, le bureau de la Jeunesse-URD souligne que les jeunes au Mali et dans le reste du monde sont le fer de lance du développement et la vaillante pionnière des libertés chèrement acquises aux prix d’énormes sacrifices. «Le défi majeur du siècle pour nous jeunes est de pouvoir unir nos forces autour des valeurs de justice, afin d’apporter une réponse adéquate aux difficultés auxquelles notre pays le Mali est confronté» note cette déclaration. En cette période d’instabilité grave pour le Mali, la jeunesse de l’URD lance un appel aux autorités maliennes et à la communauté internationale de prendre en compte les fréquentes contributions des jeunes pour une sortie rapide de crise.
La jeunesse de l’URD s’incline pieusement devant la mémoire des soldats et de tous les jeunes tombés sur le champ de l’honneur. Elle salue leur bravoure de défendre la patrie au prix de leur sang et prie Allah Soubahana Watallah pour le repos éternel de leurs âmes.
Dans cette déclaration, la jeunesse-URD interpelle les autorités maliennes afin qu’elles inscrivent en lettre d’or dans leurs agendas politiques les multiples préoccupations des jeunes. Ces préoccupations sont entre autres, la lutte contre le chômage et pour une formation de qualité, la lutte contre la précarité et l’extrême pauvreté. Ces préoccupations, si elles sont satisfaites éviteront à ces milliers de jeunes la noyade dans les eaux méditerranéennes à la recherche d’un hypothétique Eldorado, d’être candidats pour le Jihad ou autres conflits armés moyennant quelque chose, de s’adonner à la drogue et au grand banditisme. Autant de préoccupations qui s’inscrivent parfaitement dans le thème retenu cette année «en route vers 2030 éliminer la pauvreté et parvenir à des modes de consommation et de production durables ».
Selon des inspecteurs de l’Union Européenne, l’Aéroport international Modibo Keita répond à toutes les conditions de sûreté et de sécurité
C’est l’une des informations donné par M. Youssouf Guindo, président du Comité « le Mali en Marche » le samedi 13 août 2016 au cours d’un point de presse tenu à l’Hôtel Massaley. Selon lui, les inspecteurs de l’Union Européenne après évaluation ont estimé que l’Aéroport international Modibo Keita répond à toutes les conditions de sûreté et de sécurité. Cela a permis d’obtenir l’Agrément RA3 qui admet d’exporter à partir de cet Aéroport des marchandises vers les Etats membres de l’Union Européenne. Faisant de Bamako la première destination en Afrique de l’ouest à détenir cette certification, suivie récemment par Dakar.