Coupe du Mali des Dames : L’AS Mande évidemment

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Publié le lundi 15 aout 2016 | L’Essor

© aBamako.com par FS
56è édition de la coupe du Mali de football
L`AS Mandé en dames et les Onze créateurs en hommes remportent les coupes du Mali de Football. Photo: Remise de trophée par la Première Dame KEITA Aminata MAIGA

L’AS Mandé a remporté son quatrième trophée de Coupe du Mali en battant l’USFAS sur un score sans appel de 3-0, samedi au stade Modibo Keïta. Les trois buts des Mandékas portent la signature d’une même joueuse, l’internationale guinéenne, Hawa Nènè Konté qui a frappé aux 9è, 39è et 75è min. Présentées comme les grandes favorites de cette cinquième édition de Dame coupe, les Mandékas ont donc fait honneur à leur statut en remportant le prestigieux trophée pour la quatrième fois d’affilée après les succès de 2012, 2014, 2015. Si en 2015, les joueuses de Lafiabougou s’étaient contentées d’une victoire par la plus petite des marges (1-0, but de Fatim Diarra sur penalty, ndlr) face à cette même formation militaire, cette année, elles ont complètement survolé les débats. La finale s’est déroulée à sens unique et l’USFAS a été complètement submergée par les Mandékas. Dès le coup d’envoi de l’arbitre Ténimba Bagayoko, les joueuses de Lafiabougou ont pris le jeu à leur compte et imprimé un rythme infernal à la partie. Sous la houlette de leur trio composé de l’internationale guinéenne Hawa Nènè Konté, Salimata Koné et Bassira Touré, elles se montrent les plus dangereuses et ne tardent pas à trouver la faille dans la défense adverse. Suite à une belle action collective, Hawa Nènè Konté expédie une frappe puissante qui fait mouche (1-0, 9è min). Comme il fallait s’y attendre, les Mandékas maintiennent la pression sur leurs adversaires après ce but matinal, à l’image de la canonnière Hawa Nènè Konté qui obtient la balle du 2-0, mais ne marque pas (16è min). Ce ne sera que partie remise pour la Guinéenne qui signe le doublé peu après la demi-heure sur une passe décisive de Bassira Touré, (2-0, 39è min). On en restera là jusqu’à la pause. A la reprise, les Oumou Tangara, Saran Sangaré et Korotoumou Diarra reviennent avec de bonnes intentions et tentent de marquer pour relancer la finale. Malheureusement pour l’USFAS, l’autre internationale guinéenne de l’AS Mandé, la gardienne Aïssatou Diallo ne laissera rien passer. A l’entame du dernier quart d’heure, Hawa Nènè Konté (encore elle) tue définitivement le suspense en portant le score à 3-0 d’une frappe limpide (75è min). Les Mandékas s’adjugent ainsi leur quatrième trophée de Coupe du Mali et cerise sur le gâteau pour les joueuses de Lafiabougou, la Guinéenne, Hawa Nènè Konté a été désignée meilleure joueuse de la finale. Elle a reçu une enveloppe de 500.000Fcfa.

D. BAGAYOKO

Samedi 13 août 2016 au stade Modibo Keïta AS Mandé-USFAS : 3-0 Buts de Hawa Nènè Konté (9è, 39è et 75è min). Arbitrage de Ténimba Bagayoko assistée de Fanta I. Koné et Rokia Fofana.

AS Mandé : Aïssatou Diallo, Salimata Koné (cap), Oumou Traoré, Fatoumata Diarra, Salimata Diarra, Aîcha Samaké, Bintou Koïté, Djènèba Kansaye, Bassira Touré, Hawa Nènè Konté, Oumou Coulibaly (Aminata Diallo) .

Entraîneur : Tièmoko Traoré.

USFAS : Fatoumata Karentao, Fatoumata Dembélé, Oumou Tangara, Fatoumata Bagayoko, Djènèba Traoré, Mariam Keïta (Oumou Touré), Awa D. Coulibaly, Saran Sangaré, Aïchata Doumbia (cap), Korotoumou Diarra, Mariam Diarra.

Entraîneur : Labass Sogoré

ILS ONT DIT

Tièmoko Traoré, entraîneur de l’AS Mandé : «Je félicite les filles pour cette victoire, elles ont livré une bonne rencontre face une équipe coriace qui a beaucoup de talent. Je dédie cette quatrième coupe à tous nos supporters».

Hawa Nènè Konté, meilleure joueuse de la finale : «Je suis très contente d’être désignée meilleure joueuse, je remercie le Mali et aussi mon club AS Mandé. Encore une fois merci au grand Maliba pour l’hospitalité».

Labass Sogoré, entraîneur de l’USFAS : «Je suis très déçu de la prestation de mes joueuses. Elles sont passées à côté du sujet en offrant deux buts à l’adversaire dès l’entame du match. Cette finale est à oublier».