Le Comité Mali en marche a animé, le samedi 13 août, une conférence de presse pour faire le point des réalisations du Président Ibrahim Boubacar KEITA et de son gouvernement. C’était à l’hôtel Massaley avec comme principal conférencier, le porte-parole du Comité, Youssouf GUINDO.
Le conférencier a énuméré point par point les performances enregistrées par notre pays pendant ces dernières années en mettant l’accent sur les récentes réalisations.
D’abord dans le domaine agricole : le classement du Mali comme 1er pays producteur de coton en Afrique. Pour le conférencier, cela s’explique par les nombreuses facilités accordées au monde rural par le Président IBK.
Face à cette performance, Youssouf GUINDO estime que l’opposition doit faire preuve d’esprit de fair-play patriotique pour saluer officiellement les producteurs de coton, le chef de l’Etat et son gouvernement pour avoir accorder 15% du budget aux secteurs du développement rural.
Ensuite dans le domaine aéroportuaire : selon le conférencier, les inspecteurs de l’Union européenne, après avoir évalué l’Aéroport international Modibo KEITA-Sénou, ont estimé qu’il répond à toutes les conditions de sureté et de sécurité. Ce qui, dit-il, a valu à la délivrance de l’agrément RA3.
«Avec ce certificat, notre Bamako est la première destination en Afrique de l’Ouest, suivie récemment par Dakar », a salué M. GUINDO.
Enfin, dans le domaine militaire : il a félicité le gouvernement pour l’adoption d’un projet d’Ordonnance portant Statut général des militaires. Un projet d’Ordonnance qui comble certaines insuffisances, précise les conditions de recrutement, les règles d’exercice des droits civiques et politiques, les obligations et responsabilités, les modalités de rémunération, de couverture des risques et de notation, la discipline, la formation, les modalités de nomination et d’avancement ainsi que les positions statutaires des militaires.
Selon le conférencier, l’adoption du présent projet d’Ordonnance participe à la mise en œuvre de la Loi d’orientation et de programmation militaire qui contribuera à améliorer davantage les conditions de travail du personnel des forces armées.
Sur le chapitre des emplois créés, le porte-parole du Comité Mali en marche a fait savoir que de novembre 2013 à mai 2016, se sont 116 388 emplois formels qui ont été créés, soit 68% des 200 000 emplois promis par le Président IBK. Pour lui, «dans un contexte socio-économique, politique et sécuritaire difficile hérité par le Président IBK, il a fallu une volonté politique, une dose de courage, de patriotisme et un sens élevé pour la parole donnée pour obtenir un tel résultat».
A propos des déguerpissements en cours, le conférencier a salué l’action du gouverneur, SACKO Aminata KANE, sous l’impulsion du Président IBK. Selon lui, cette action est salutaire à plus d’un titre ; si bien que Bamako a trop souffert de sa pollution environnementale et de son incivisme notoire.
Le porte-parole du Comité Mali en marche a témoigné que certains commerçants sont installés sur des bouches d’incendie. Ce qui rend difficile, voire impossible le travail des sapeurs pompiers en cas d’incendie.
Aussi, a-t-il déploré, à Bamako des caniveaux sont complètement bouchés par les ordures qui provoquent les incendies et les inondations.
« Ce sont nos élus communaux qui ont permis ce désordre, ces installations anarchiques. Ce sont à eux qu’il faut manifester leurs colères, non pas par la violence mais dans les urnes lors des élections communales à venir. Madame le gouverneur n’a rien à y voir. Ce n’est pas elle qui a installé anarchiquement les commerçants, elle ne fait que le travail pour lequel elle a été nommée par le Président de la République», a affirmé Youssouf GUINDO.
Il a fait comprendre qu’avant cette action de déguerpissement, Madame la gouverneure a mené plusieurs actions de concertation avec les responsables des acteurs concernés.
Le Comité le Mali en marche, par la voix de son porte-parole, a lancé un appel au calme, à la discipline, à la compréhension tout en appelant à poursuivre les concertations entreprises avec la Chambre de commerce et tous les acteurs concernés afin de trouver des lieux de recasement pour les commerçants déguerpis.
PAR MODIBO KONE