Puisque presque défaits en Irak, en Syrie et en Libye, 2000 à 5000 combattants de l’Etat islamique, originaires de Libye, de Tunisie, d’Algérie, d’Egypte, mais aussi du Mali, du Maroc et de la Mauritanie se trouvent à Syrte, Tripoli et Derna et risquent d’envahir le reste du Sahel. C’est le rapport de Ban-Ki Moon qui le dit.
Dans le rapport par lui produit courant ce mois d’Août, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, se dit en effet inquiet. Inquiet, dit que des cellules du groupe Etat islamique, chassées de leur fief de Syrte, ne s’implantent dans la zone sahélienne.
Le rapport précise ceci : «les pressions récentes exercées contre le groupe Etat islamique en Libye pourraient inciter ses membres, y compris les combattants étrangers, à se délocaliser et à se regrouper, en cellules plus petites et plus dispersées géographiquement, à travers la Libye et dans les pays voisins».
«A l’avenir, poursuit le Secrétaire Général de l’Onu, l’impact des combattants de l’EI éparpillés sur des groupes armés dans le sud pourrait devenir une source d’inquiétude».
Le même rapport révèle que 2000 à 5000 combattants de l’Etat islamique, originaires de Libye, de Tunisie, d’Algérie, d’Egypte, mais aussi du Mali, du Maroc et de la Mauritanie se trouvent en ce moment à Syrte, Tripoli et Derna.
D’autres sources font état de la présence d’Iyad Ag Ghali et de Belmocktar (AQMI) dans le même fief, à Syrte plus précisément où les forces loyalistes tentent de les déloger.
B.S. Diarra