« Le comité Mali en marche » a tenu une conférence de presse, le samedi 13 août dernier à l’Hôtel Massaley à l’ACI 2000. Elle était animée par le porte-parole dudit comité, Youssouf Guindo, en présence de son président, Moussa Issa Maïga ses autres membres. Les points essentiels de cette rencontre portaient sur la campagne agricole de 2015-2016, les réalisations du Gouvernement dans le cadre militaire, les 200.000 emplois promis par le président et propos du déguerpissement.
Aux dires du porte-parole du « comité Mali en marche », des progrès ont été faits par le Gouvernement dans différents domaines. Il s’agit des réalisations dans l’agriculture, principalement le coton en 2015-2016, la loi du 16 décembre 2002 portant statut général et l’ordonnance portant statut général des militaires visant à combler l’insuffisance, les 200.000 emplois promis.
En ce qui concerne le déguerpissement, Bamako a trop souffert de la pollution environnementale, de son incivisme notoire et la discourtoisie de la population.
Selon le porte-parole du comité, la première place qu’occupe le Mali devant le Burkina-Faso en production de coton, traduirait l’implication sans relâche du Gouvernement.
A cet effet, le comité par la voix de son président, demande à l’opposition à faire preuve d’esprit de fair-play patriotique pour saluer le Gouvernement.
Pour Monsieur Guindo, la loi d’orientation agricole et la loi de programmation militaire, qui est une nouvelle loi du Gouvernement afin d’amener la solidarité entre les militaires, prétend de faire cesser la chamaille semée entre frères d’armes, des grades de complaisance accordés à des copains et copines, frères, cousins et amis, sans mesure et qui avait conduit à la désolidarisation.
Selon notre interlocuteur, le gouvernement a réalisé de 2013 à nos jours, les 58% d’emplois promis, sans comptabiliser les stages de qualifications et de formation professionnelle de l’APEJ, selon la Direction nationale de l’emploi. Par contre, la population parle de la destruction de l’emploi, principalement du secteur informel, à cause du déguerpissement des commerçants détaillants, a-t-il affirmé. Il a laissé entendre qu’il existe autant de consolés que de frustrés qui appellent même à la révolte, en matière d’emplois.
Boureïma Tembely