Pour bon nombre d’observateurs, les affrontements en cours à Kidal opposent les Imghads -la communauté des combattants du Gatia- aux Ifoghas avec des combattants du Hcua. Le Hcua est sous la protection de la Minusma et de Barkhane, même si nous savons qu'il est la face fréquentable d'Ançar-Adine. Les déconvenues du Hcua ne plaisent donc pas aux amis de qui vous savez. Pour attester qu’ils combattent toute la Cma, des hommes du Gatia ont mis pied à Anefif, à 112 km de Kidal, localité occupée depuis la semaine dernière par les Idnane conduits par Rouga Ag Boubakar et Alkhalifa Ag Atinatine, à la tête d’une unité combattante d'une quinzaine de véhicule. Aucun heurt entre Imghads et ceux qu’ils ont trouvés sur place, car les Idnane, les Dag Acheick, les Kounta et les Chamnamas ont dit ne pas vouloir combattre leurs frères Imghads au nom d’une guerre qui n’est pas la leur. Au contraire, les communautés ci-dessus énumérées tentent une médiation entre les parties (Ifoghas et Imghads) en conflit. Le même jour, les Imghads, Idnane, Kounta, Chamanamas et Limhar ont partagé des verres de thé et des pains de semoule sous les acacias de la localité.
Négociations à Bamako
Le Haut représentant du chef de l’État pour la mise en œuvre de l'accord a rencontré vendredi 12 août les représentants des groupes armés et de la Médiation internationale. Objectif : «impulser une nouvelle dynamique» au processus de mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation. Parmi les points inscrits à l'ordre du jour, figure «l'obtention d'un cessez-le-feu entre le Gatia et le Hcua», après les affrontements de ces derniers jours à Kidal. Les négociations vont se poursuivre sur les questions sécuritaire, politique et institutionnelle. Autour de la table une délégation de la Cma conduite par Alghabass Ag Intalla, colonel Hassane Fagaga, le lion blessé de Tin Essako, Ibrahim Ould Sidatti, Mohamed Najim, venu du Maroc. La plateforme était au grand complet ; la communauté internationale et la médiation ont répondu à l’appel du Haut représentant du chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Fausse alerte
Après une fausse alerte d’attaque terroriste à Bamako, les forces de sécurité ont arrêté mardi 9 août la personne soupçonnée d’avoir hissé un drapeau, comme celui des jihadistes, sur le toit de l’ancien hôtel Royal, sur l’Avenue de l’OUA. C’était la panique totale à Bamako ce mardi 9 août 2016. Dans la matinée, les populations du quartier Faladiè ont pris peur en apercevant sur le toit de l’ancien hôtel «Royal» le drapeau noir des jihadistes. Prévenues, les forces de sécurité ont rapidement quadrillé les lieux pour parer à toute éventualité. Heureusement, il s’agissait d’une fausse alerte. L’auteure du drapeau noir, la promotrice de l’ancien hôtel, a été mise aux arrêts, selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Il n’y avait ni prise d’otage encore moins d’attaque contrairement aux rumeurs qui circulaient dans la capitale. C’était «simplement des revendications personnelles de la promotrice de l’hôtel, écrites sur un drapeau noir et hissé au fronton de l’établissement», rappelle le ministère dans une publication. «L’intéressée est actuellement entendue à la Gendarmerie», conclut le ministère.
Message du président d’honneur de l’ADP-Maliba
À l’occasion de la fin des Consultations Nationales, en ma qualité de Président d'Honneur, j'adresse mes sincères félicitations aux militants du parti qui ont su faire preuve de citoyenneté et de civisme en participant massivement et activement aux Consultations Nationales. Cela démontre à quel point nos compatriotes ont soif de démocratie. Je tiens à féliciter les membres du Comité Exécutif pour la réussite de ce rendez-vous démocratique avec la base du parti. Ces jeunes qui sont au cœur de la gestion de l’ADP-Maliba me démontrent quotidiennement leur engagement et leur créativité au service d'un Mali de paix. Vous savez toute l'importance que j'accorde à la jeunesse malienne. J'ai toujours eu confiance aux capacités des jeunes à apporter un changement qualitatif dans la gouvernance de notre cher Mali. Ils ont tout simplement besoin d’être écoutés et responsabilisés pour agir positivement. Le résultat de cette Consultation avec notre base me confirme que la jeunesse malienne a un sens élevé du patriotisme, de la responsabilité et de l'éthique. C'est très important que la jeunesse continue de se prendre en main pour assurer une relève à hauteur des défis existentiels auxquels notre pays fait face. Bon courage pour la suite ! Qu’Allah bénisse le Mali ! Aliou Boubacar Diallo, Président d'Honneur.
Talon : joindre l’acte à la parole
Le président du Bénin Patrice Talon est en train de faire bouger les choses dans son pays. Il a augmenté le budget alloué aux bourses universitaires ; entamé la construction de 4 centres médicaux ; pris un décret qui interdit de cumuler les postes administratifs opérationnels (être ministre et maire à la fois, par exemple, ou DG d'une société publique et maire). Pour ses déplacements, Talon utilise un cortège de 5 voitures maximum (dont la sienne) et ne se déplace que dans ses propres voitures (dans le cadre du travail une Range Rover et une Bentley, pour les détentes ou week-end, il a d'autres voitures dont une Porsche). Parce qu'il juge inutile tout le parc-auto mis à la disposition d'un seul individu, chef d'Etat fusse-t-il. Patrice Talon a réduit de 40% la TVA sur les produits surgelés importés (viande, poisson etc.) et de 30% sur tous les autres produits de 1ère nécessité faisant baisser les coûts d'achat. Il a baissé le train de vie des ministres et DG (les ministres ont deux voitures de locomotion et 2 de sécurité). Ils doivent respecter le code de la route et ne pas utiliser les gyrophares (sauf en cas de crise). Le président béninois a autorisé le solaire qui est une bonne solution pour les foyers à faibles revenus ; les véhicules en plus (vu qu'il a réduit les frais de l'administration) seront échangés contre d'autres de standing inférieur et en nombre plus important, ce qui permettra d'économiser 4,6 milliards. Cela permettra l'équipement des administrations de l'intérieur en véhicules. Il vient aussi de réduire le nombre d'ambassades (par exemple, le pays a 3 représentations en France : un consulat, une ambassade, et une ambassade auprès de l'Unesco qui sont passés de 3 à une seule représentation). Il a interdit à ses ministres de parrainer des cérémonies ludiques (concerts, festivals etc.), d'employer le terme "Don" et surtout il a économisé 177 milliards en réduisant le train de vie de L'Etat.
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