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Après les bulldozers contre les «bana bana», à quand du karcher contre les gros «bama» ?
Publié le mardi 16 aout 2016  |  Le Reporter
Opération
© aBamako.com par Androuicha
Opération assainissement du district de Bamako
Bamako, le 3 août 2016. Les autorités de la ville de Bamako ont entrepris une vaste campagne de démolition des hangars installés illégalement aux abords des voies publiques.




Il est désormais acquis que le président IBK est cruel face aux faibles et faible vis-à-vis des puissants. IBK avait jadis dit qu'il est un bourgeois, même si à l'évidence tout porte à croire qu'il ignore profondément ce qu'est la bourgeoisie.

Après tant de rapports sans complaisance et sans concessions du Végal, rapports qui apportent la preuve que des milliards ont été volés, nul n'a été inquiété. Et IBK peut lui dormir chaque nuit.

Comment des individus se présentant comme des hommes de Dieu, des leaders religieux, peuvent s'agiter, jouer la veuve éplorée, suite aux démolitions de Souleymanebougou et après devenir complaisants sinon cautions de la casse des kiosques dans un pays où de simples chaussettes sont facturées impunément à 30. 000 Fcfa. Qu'ont fait et dit nos leaders religieux ? Par Allah, des leaders pareils ne croient pas en Dieu.

Où est Soumaïla Cissé pour défendre sérieusement les étalagistes ? Et pourtant, il était bien visible pour les hommes de Souleymanebougou. Soumaïla Cissé, les pauvres, les sans-voix, ceux qui ne peuvent pas se construire des villas de 200.000.000 Fcfa ont besoin de vous.

Oui, Bamako doit être coquette, oui, nous avons droit à la tranquillité publique. Mais, IBK doit comprendre que les Maliens de 2016 ne sont pas influencés par ces étudiants de carrière qui, dans les années 1970, faisaient la SAPE à Paris (Société des Ambianceurs et Personnes Élégantes). L'on ne met pas 14 ans d'études après le Bac pour juste décrocher un DEA par hasard.

Oui, Bamako doit être propre, mais la lutte pour le Mali doit passer par la première des luttes : lutter contre la gouvernance d’IBK à savoir la corruption et l'impunité. Enfin, comme pour ne rien arranger, un communiqué bidon est signé du gouvernement pour nous dire que le passeport de la mère d'Adama Traoré est périmé. Quelle ignominie !

Comment voulez-vous, cher président IBK, que les Maliens de l’extérieur courent renouveler leur passeport étant entendu que celui-ci coûte un peu moins de 100 euros, alors que le passeport sénégalais coûte 30 euros 50 centimes ? À durée de validité égale, le passeport malien coûte trois (3) fois plus cher que le passeport sénégalais.

Au fait, cher président, vous comptez sur qui pour financer les recrutements et nominations bidons dans notre représentation diplomatique ?


Boubacar SOW
boubacarsow@hotmail.fr

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