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Espace médiatique malien: L’UNAJEP face au défi de l’émergence d’une presse professionnelle
Publié le mercredi 17 aout 2016  |  Le Matin




Le Ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne (MJCC), Amadou Koïta, a eu la main heureuse et surtout bien inspiré en nommant M. Drissa Guindo comme Secrétaire général de son département. Directeur national de la Jeunesse depuis 2004, cet Inspecteur de la Jeunesse est un homme du sérail réputé pour sa conscience professionnelle, sa rigueur et son intégrité. Aujourd’hui, il est le meilleur expert que le ministre Koïta peut avoir pour l’aider à réaliser sa mission à hauteur de souhait.
«Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années» ! Cet adage sied bien à l’Union nationale des jeunes éditeurs de presse (UNAJEP) dont les activités ont démarré le week-end par une cérémonie officielle organisée à la Maison de la presse. C’était sous la présidence du Chef de Cabinet du ministère de l’Economie numérique, de la Communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Sylla.
Pour le président de l’UNAJEP, Idrissa Dicko, de l’avènement de la démocratie au Mali à nos jours, la presse a connu une véritable floraison. Malgré les difficultés qui l’assaillent, elle continue de tenir sa place dite de «4e Pouvoir» !
Ces dernières années, beaucoup d’organes ont été lancés sous la conduite de jeunes journalistes. Des publications qui font face aux problèmes de ressources humaines, matérielles et financières. Assurer la régularité du journal, disposer d’informations bien fournies, présenter une bonne qualité de texte et la distribution sont, entre autres, les nombreux défis auxquels elles ne doivent nullement se dérober.
«Mais les difficultés de la presse ne viennent pas que de l’intérieur. Elle est confrontée à un monde en changement rapide avec l’explosion de l'Internet et la désaffection vis-à-vis de la lecture. Il est pourtant question de faire vivre les journaux écrits dans un environnement investi par les Smartphones, les tablettes et autres supports numériques qui rendent la presse accessible gratuitement alors que celle-ci a un coût», a souligné le président Dicko. Avant de marteler que l’UNAJEP a acquis sa reconnaissance le 22 juin 2016.
Cette jeune organisation vise à favoriser l’émergence et l’épanouissement des membres, contribuer au dynamisme et à la liberté de la presse conformément à l’éthique et à la déontologie et veiller aux intérêts professionnels et moraux des jeunes éditeurs de presse. «C’est dire qu’avec la trentaine de journaux qui la compose, l’UNAJEP se veut un acteur important dans la consolidation de la démocratie au Mali», a laissé entendre le président Dicko. Avant de réitérer la disponibilité de l’Union à travailler avec toutes les organisations de la presse déjà existantes sans exclusive.
Quant au Chef de cabinet du ministère de l’Economie numérique, de la Communication, Porte-parole du gouvernement, M. Oumar Sylla, il a réitéré l’engagement et le soutien sans faille de son ministre Me Mountaga Tall à accompagner l’UNAJEP dans l’accomplissement de sa noble mission. Selon lui, l’UNAJEP est la bienvenue à cause de deux raisons. La première par la qualité des hommes qui l’animent et la seconde par le fait que la relève de la presse est assurée puisque l’UNAJEP est composée de jeunes.
A sa suite, le thème, «les défis de l’unité de la presse» a été exposé par le doyen Belco Tamboura, fondateur et Directeur de publication du bihebdomadaire L’Observateur. Maitrisant son sujet, il a commencé par une brève genèse de la création de la presse malienne. De l’ASSEP, en passant par la Maison de la presse, l’URTEL…, le conférencier a expliqué la manière dont ces différentes structures ont été portées sur les fonts baptismaux.
Après avoir mis en évidence les défis et les enjeux liés à l’unité de la presse, il a indiqué que le métier de journaliste est noble. A cet effet, il a mis l’accent sur la formation des jeunes journalistes.
Après son brillant exposé, l’assistance a eu droit à poser des questions et à faire des contributions. Et toutes les questions posées ont été répondues de manière satisfaisante par le conférencier sous l’œil vigilant de M. Alou Djim, du représentant de la Haute Autorité de Communication (HAC) !

Aliou Touré
Source: Le Matin
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