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Election des conseillers communaux du 20 novembre prochain Un test pour jauger le RPM
Publié le mercredi 17 aout 2016  |  Le Soft
Première
© aBamako.com par Androuicha
Première réunion de 2015 du Comité de Pilotage du PAPEM
Bamako, le 19 février 2015 au MATD. Le Comité de Pilotage du Processus d`Appui au Processus Electoral au Mali a tenu sa première réunion de l`année 2015 sous la présidence du ministre de l`administration territoriale et de la décentralisation, M. Abdoulaye Idrissa Maiga.




Plusieurs fois reportées en raison de l’’insécurité grandissante dans les régions nord du pays, les élections des conseillers communaux viennent d’être fixées au 20 novembre prochain. Un test donc pour le parti présidentiel: le RPM.
La tenue des élections des conseillers communaux pour le 20 novembre 2016 semble être un test pour jauger la capacité du parti au pouvoir en l’occurrence le RPM. Si le président de la République, IBK, n’a pas pu organiser une élection sur toute l’étendue du territoire pour asseoir sa base politique, il est tout de même incertain qu’il puisse mobiliser les électeurs pour les présidentielles de 2018.
En effet, en 2013, après l’accession d’Ibrahim Boubacar Keita à la magistrature suprême, le Mali a organisé quatre élections législatives partielles suite aux décès de certains députés. Même si le RPM et ses alliés politiques ont remporté la victoire, il faut noter qu’il y a eu une baisse considérable de l’électorat en faveur du pouvoir. Le parti de l’opposition, l’URD, malgré sa défaite, s’en est bien sorti.
Pour certains, si IBK veut gagner les élections en 2018, il faut qu’il prenne des mesures qui s’imposent dès maintenant. Et cela n’est possible qu’en allant à l’élection communale avec pour objectifs essentiels d’asseoir les bases du parti. La majorité des députés à l’Assemblée Nationale revient au RPM. Certes. Mais, force est de constater que ce sont l’ADEMA-PASJ et l’URD qui ont la mainmise sur toute l’étendue du territoire en terme d’électorat.
La situation actuelle du pays fait douter les plus sceptiques de la capacité réelle du pouvoir en place à gérer convenablement les problèmes du pays. Les Maliens n’ont plus le même engouement qu’ils avaient en 2013 pour les opérations de vote. Les récentes élections législatives partielles en sont une parfaite illustration.
Avoir les mairies est un atout pour un parti qui veut reconquérir le pouvoir. Car, les communales sont les élections de proximité. Celles du 20 novembre prochain constituent plus ou moins un test pour le pouvoir. Lequel test consiste à s’assurer non seulement de la capacité de mobilisation du parti présidentiel, le Rassemblement Pour le Mali, mais aussi de l’ensemble de ses alliés politiques pour mieux aborder les échéances à venir.
Enfin, tenir les élections au 20 novembre prochain est une chose et la mise en place des autorités intérimaires dans les régions nord du pays en est une autre. Au cas où, les autorités intérimaires installées refuseraient d’aller à l’élection, que ferait le gouvernement du Mali ?
O.M

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