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Mali : le légionnaire au foulard aurait été rapatrié et sanctionné
Publié le dimanche 10 fevrier 2013  |  Le Parisien


© Autre presse par EMA
les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval
Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza. Cette conquête permet désormais, en complément du dispositif en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré depuis le 19 janvier 2012, de couvrir l’accès vers la capitale malienne et d’empêcher les groupes terroristes de menacer le Sud du Mali.


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Le légionnaire français en service au Mali, pris en photo portant un foulard représentant une tête de mort, aurait été identifié par sa hiérarchie militaire et sanctionné, selon des informations du blog spécialisé dans les questions militaires le mamouth.

Le légionnaire du 1er REC d’Orange aurait été rapatrié en France cinq jours après les faits et puni de 40 jours d’arrêts. L’image avait fait le tour du net et suscité de nombreuses réactions. Sous ses lunettes de combat, le légionnaire portait un foulard figurant une tête de mort qui lui donne des faux airs de Ghost, un personnage du très populaire jeu vidéo de guerre Call of Duty.

La photo qui l’avait rendu célèbre malgré lui avait été prise dans un contexte très particulier, puisque ce légionnaire se protégeait d’un atterrissage d’hélicoptère à proximité. Mais il ne combattait pas ainsi grimé.

L’état-major des armées avait jugé que le comportement de ce soldat n’était pas acceptable. «Cette image n’est pas représentative de l’action que conduit la France au Mali à la demande de l’Etat malien» et de celle que mènent ses soldats souvent «au péril de leur vie», avait souligné à l’époque le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major.

Cette décision ne passe pas auprès de certains anciens légionnaires selon le Midi Libre. Un d’entre eux a fait part de son indignation au Midi Libre : «il n’y a pas eu mort d’homme, un blâme aurait été suffisant».

LeParisien.fr

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