Vérité, sagesse ! Voici deux choses qui ont effrayé et qui continuent d’effrayer les hommes. Elles affligent malheurs, humiliations, injures à tout homme qui les prend comme les maximes de ses actes. Il en a été ainsi, tout le temps, dans toutes les sociétés.
Ainsi ce qui est arrivé à Ras bath, s’est produit plus d’une fois au Mali. Il est la suite logique d’un mépris de vérité qui anime l’esprit des politiques et religieux maliens qui battent en brèche les valeurs éthiques et morales dans les sens. Instaurant ainsi la malhonnêteté, le mensonge, la corruption comme le fondement de leurs actions politiques et religieuses.
Ces racailles, qui sont pour la plupart, l’objet de réquisitoires de ce qu’on appelle « cracheur de feu » attendaient le bon moment avec impatience pour chanter hourra. En réalité, l’arrestation et la traduction de Ras Bath devant la justice n’étonnent personne. Dans ces derniers moments, il a été la cible de plusieurs attaques verbales dont celle de Bandiougou DOUMBIA qui a fait le tour de nombreuses oreilles.
En orientant ses critiques vers certaines personnes, qui détiennent toute la législation en mains, et qui la font et défont selon leurs intérêts personnels égoïstes, Ras Bath s’est jeté dans l’enfer. Même l’ange Gabriel ne peut pas lui tirer d’affaire. Il dû oublier que dans une société qui dégage d’odeurs puantes de pourriture, apporter une saveur qui donne goût à la vérité est portée atteinte aux mœurs qui ne constituent aucun contenu.
Socrate (philosophe grec) a été condamné pour les mêmes raisons : la corruption de la jeunesse. Même s’il est exagéré de comparer Ras Bath à Socrate dont l’austérité morale a traversé les âges, leurs combats se ressemblent : Faire triompher la vérité. A côté de Socrate, l’exemple des luttes combien pénibles menées par les prophètes illustre les difficultés qui émaillent le chemin de la Vérité.
Il est ainsi évident que la victoire de la vérité, relève de l’exception et de l’erreur. Alors, Nietzsche n’a pas tort de dire ceci dans Ainsi parlait Zarathoustra : « Et si la vérité a une fois remporté la victoire là-bas, demandez-vous avec une bonne méfiance : « Quelle erreur a combattu pour elle ? ». P 428.
Enfin, Ras Bath n’est il pas victime de son idéal ?