En vue d’une participation sans faute à la COP22 qui se tiendra à Marrakech, le Ministère de l'Environnement, de l'Assainissement et du Développement Durable a organisé un atelier préparatoire suivi de la restitution de la COP21 de Paris. C’était le mardi 16 août à l’hôtel Salam sous la présidence du ministre de tutelle, Mme Keïta, Aïda M'Bo.
Au cours de cet atelier, les participants ont passé au peigne fin, la participation du Mali à la COP21 de Paris. Après l’expérience de Paris, Marrakech sera un tournant décisif pour les participants maliens pour corriger les erreurs de Paris. D’où l’importance de cet atelier qui a regroupé des participants de la société civile, du secteur privé, des partenaires, etc., et qui sera un déclic pour une bonne préparation de la participation malienne à la COP22 à Marrakech.
Selon Aïda M'Bo, les résultats des réflexions au cours de cet atelier, pourront servir de guide à la politique régionale de développement au Sahel, notamment à travers les différents plans nationaux et stratégies nationales de développement durable. Ils pourront également ouvrir une nouvelle voie aux stratégies de développement décentralisées.
A l’en croire, pour un pays sahélien comme le nôtre, les préoccupations portent sur l’eau et l’assainissement, les écosystèmes terrestres, la problématique de la pauvreté, la lutte contre l’extrême faim, les changements climatiques et la gestion durable de l’énergie.
« Le Mali continuera d’affiner sa vision stratégique, notamment environnementale tout en conciliant les différentes exigences du développement durable en créant les conditions d’une croissance économique forte, équitablement partagée et la préservation de l’environnement. Voilà, pour nous, les véritables défis que nous portons à l’attention de la Communauté internationale et de l’Afrique. Ce rendez-vous ne devrait pas être juste une conférence comme les autres, mais un rendez-vous utile par les engagements et les actes », a-t-elle indiqué.
C’est pourquoi, le ministre Aïda M’Bo a invité les participant à des réflexions fructueuses sans réserve afin d’aboutir à des recommandations qui serviront de base à des prises de décisions et à des engagements qui prévaudront pour tout le Sahel dans les quinze ans à venir.
Drissa Togola
Le challenger