C’est la preuve que le métier du journaliste n’est pas facile. En marge des émeutes pro Ras Bath le mercredi 17 août devant le Tribunal de la Commune IV, notre consœur Halima Touré, correspondante de la chaine de télévision Schika TV a échappé belle aux ‘’coups de foudre’’ des policiers. Accusée d’avoir filmé et gardé des images dites compromettantes pour les policiers, mademoiselle Halima Touré a été violentée par des agents de la police qui l’ont poursuivi jusque dans les locaux de la maternité. Elle n’a eu le salut que grâce aux infirmières de ladite maternité contiguë au tribunal qui sont parvenu à lui faire porter une blouse blanche et dissimulé sa caméra.
Les incidents se sont produits alors qu’elle filmait les émeutes aux alentours du tribunal. Interpellée d’abord par des manifestants, notre consœur dans sa fuite a croisé des policiers qui à leur tour ont tenté de lui arracher la caméra qui comportait les images d’un manifestant tué. Les forces de l’ordre qui devraient être à son secours se seraient donc transformées en « bourreaux ». Coup de chance ! Etant très proche de l’entrée du centre de santé, elle est parvenue à franchir le portail mais elle a quand même reçu de violents coups de matraques dans le dos. Notre consœur était terrorisée à son retour vers midi à la Maison de la Presse. Mais par la grâce de Dieu et à cause du soutien des infirmières, rein de grave ne lui est arrivé.
DK