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Situation de Kidal : La négociation reste la seule solution
Publié le lundi 22 aout 2016  |  Nouvelle Tribune
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali




Depuis plusieurs mois, des voix ont commencé à se lever pour demander le retour de l’ancien président déchu Amadou Toumani Touré. Je suis de ceux là qui était opposé à ce retour, mais je viens de revoir ma position. En jetant un regard rétrospectif, on constate que lors de son premier passage avec le coup d’Etat de 1991, Amadou Toumani Touré a réalisé en un an ce que Moussa Traoré n’avait pas fait en 22 ans.
Je constate que la seule chose que nous pouvons reprocher à Amadou Toumani Touré est sa légèreté et surtout son affinité avec les enfants. Il est même allait jusqu’à nous imposer des machins comme: Gouvernement des enfants, parlement des enfants, maison des enfants etc… Selon, moi ce sont ces enfantillages qui l’ont poussé à recevoir ces milliers de combattants fugitifs de la Libye. Pour lui, ces tueurs se jetteront à ses pieds s’il leur apportait en guise de bienvenue argent et nourriture.
Contrairement a ses points de vue, ses hôtes ont cherché à s’approprier le désert dans un premier temps et ensuite se rendre maîtres au Nord à travers le terme Azawad qui englobe selon eux Kidal Gao et Tombouctou. Malgré toutes ces erreurs, je comprends aujourd’hui ATT. Comme le dit le proverbe Bambara : « l’enfant ne tombe que des mains de celui qui le porte ». Le Mali est aujourd’hui comme tous les pays du monde sur le plan sécuritaire c'est-à-dire attentats, rebellions armés, banditisme à outrance etc.
Aujourd’hui, les actuels tenant du pouvoir semblent ne pas connaitre le fond du problème du nord ou du moins, ils fons semblant. Sinon, pourquoi demander aux troupes de reculer quand elles sont au bout de la victoire ? Pourquoi demander au Général Gamou de plier bagage de Kidal ? Autant de questions sans réponse. Tout compte fait, les populations noires du Nord ne se rallieront pas aux rebelles, car, s’ils le font, ils le regretteront.
Ensuite, les occidentaux qui aident les rebelles dans la partition du pays trouveront leurs tombes dans le Nord du Mali. Ce n’est pas un souhait, mais le cas du Soudan un exemple. Il faut que les partenaires du Mali comprennent que si l’armée malienne n’est pas déployée au nord, cette zone sera un lieu de détention des otages mais aussi un terrier pour les terroristes. Donc, je propose comme ATT l’a fait le dialogue qui reste la seule porte de sortie pour résoudre le problème du Nord.
Samba Sidibé, enseignant à Kati
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