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Nouvelle forme d’insécurité dans le Mandé : Mahamoud KEÏTA, le député de KANGABA exprime ses inquiétudes !
Publié le mardi 23 aout 2016  |  Le Sursaut




L’insécurité devient un phénomène de plus en plus récurent dans le Mandé. Les fauteurs de trouble comme dans une jungle opèrent en véritables maîtres des lieux avec armes et munitions. L’élu du cercle de Kangaba, l’honorable Mahamoud Keïta a bien voulu nous partager ses inquiétudes et son cri de cœur. Lisez plutôt
Comme les assaillants dans le septentrion du pays, ces nouveaux bandits armés qui sévissent dans les localités du Mandé coupent désormais le sommeil à tout le monde. Notamment ceux évoluant dans le secteur aurifère, qui assurent leur commerce entre les sites d’exploitation d’or et les villes.
A ces derniers ils ne laissent aucune chance. Pourtant c’est un phénomène nouveau mais rampant, qui tue à petit feu toutes les activités économiques et commerciales de ces localités du Mandé.
« Il y a de cela un mois, le 1er cas le plus grave s’est produit à N’Balabagama, un village attaqué nuitamment, sous une forte pluie et pendant plus de deux heures de temps par un groupe d’une dizaine ou une quinzaine d’hommes armés avec des fusils de guerre » témoigne le député Mahamoud Kéita, avant de signifier que ces groupes de bandits sont organisés, à tel enseigne qu’ils ciblent les villages à attaquer d’abord, préparent le terrain avec la localisation des familles riches avant de passer à l’acte à des heures tardives. « Ils leur dépouillent de leur argent, leur or et toute autre matière précieuse, pour ensuite prendre la fuite » explique l’élu de Kangaba.
D’après toujours notre interlocuteur, ces assaillants sont armés jusqu’aux dents. Qu’ils sont à bord de véhicules lourdement armés, se promènent sur tous les axes, pistes et routes principales de ces localités, sans aucune crainte.
« C’est une chance qu’on ne déplore pas de cas de perte en vies humaines encore » se réjoui l’honorable Kéita et de poursuivre que les quelques citoyens qui ont voulu se défendre en ont fait les frais. Ils ont reçu des balles aux jambes ou aux bras. D’où la menace de tuer leurs familles, leurs parents s’ils n’abdiquent pas.
La preuve du développement de cette nouvelle forme d’insécurité a été encore donnée le mercredi 17 aout dernier. Où à Kofladié, un gros village d’à peu près trois à quatre mille personnes fut attaqué systématiquement avec des hommes armés.
« Ce que les populations ont pu remarquer, c’est seulement l’accoutrement des assaillants, tous habillés en ‘’guerrios’’ , des pantalons en treillis militaires avec des bottes militaires, cagoulés mais avec des chemises simples et de couleurs différentes » révèle le député de Kangaba.
Qui dira que c’est un phénomène récent. Mais, que maintenant ils sont de plus en plus mieux organisés et de plus en plus armés. Quand ils passent à l’attaque personne n’ose les affronter.
Lors de cette énième attaque, en plus de Kofladié, ils ont laissé leurs traces dans d’autres villages, dont Koroko et Siakabougou. Tout laisse donc croire que c’est un phénomène d’insécurité territoriale très sérieux, qu’il faudra prendre à bras le corps.
L’honorable Mahamadou Kéita signale que c’est seulement à l’issue de leur première attaque qu’ils furent poursuivis par la gendarmerie où il y a eu des échanges de tirs terribles.
« Les opérations sont tellement bien organisées qu’elles ressemblent à des opérations commando, ce sont des personnes qui ont peut-être plus ou moins bénéficié des formations militaires, parce que leur façon d’agir, de procéder illustrent bien leur professionnalisme.
Bien armés ils prennent les carrefours, les villages et personnes ne peut riposter » alerte l’élu de Kangaba, tout en invitant les autorités publiques d’équiper davantage les forces de l’ordre, de les déployer de façon massive à travers des patrouilles.
Mais aussi, à accentuer des missions de renseignement efficaces sur les zones concernées afin déceler la base de ces groupes et leurs sources d’approvisionnement en armes et munitions.
Moïse Keïta
Source: Le Sursaut
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