Comme nous l’écrivions dans notre édito de la précédente livraison (le Sursaut, N°00l)’Etat doit s’assumer ou rester humilié par rapport à la question que pose la ville de Kidal.
Les faits viennent, nous ne l’avons pas souhaité, de nous donner raison. En effet, depuis jeudi, des responsables de la CMA, en véritables maîtres des lieux, viennent de procéder à la vente des espaces du principal camp des gardes de la ville ; cela après l’avoir morcelé en des parcelles à usages d’habitation et de commerce.
Le processus de vente qui a commencé le jeudi concernait l’espace réservé au commerce. Ainsi il a été cédé, jeudi dans la matinée, à des opérateurs économiques, des lopins de terre d’une dimension de quatre mètres sur quatre, soit seize mètres carré au prix fixe de 250 OOOF FA.
Des sources soutiennent que sur la même parcelle, une cité sera construite afin d’abriter les logements de certains combattants de la CMA, notamment ceux qui sont encore en Libye et qui seront bientôt de retour à Kidal pour renforcer les positions et empêcher le retour des éléments du Gatia.
M. DIAWARA