Accusé d’être le maître d’œuvre de la démolition, en 2012, de monuments classés au Patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou, Ahmed Al-Faqi Al-Mahdi a plaidé coupable dès l’ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale.
“Je me tiens devant vous dans cette enceinte, plein de remords et de regrets”, murmure Ahmed Al-Faqi Al-Mahdi, alias Abou Tourab, qui a semé la terreur à Tombouctou d’avril 2012 à janvier 2013. “J’ai l’espoir que les années que je vais passer en prison me permettront de me purger des esprits diaboliques qui avaient pris possession de ma personne”, poursuit Al-Faqi.