Suite à l’interpellation de Ras Bath, plusieurs personnes se sont prononcées, surtout les juristes. C’est dans ce contexte que Me Amadou Tiéoulé Diarra, célèbre avocat malien et homme politique, apporte des éclaircissements, lui qui a défendu plusieurs confrères de la place dans des situations plus compliquées que celles-là. «Mon opinion personnelle est que ses propos sont des ingrédients nécessaires à une Démocratie. Toutefois, voici ce qu’en pense la commission africaine des droits de l’homme et des peuples. ‘Les lois sur la confidentialité doivent être amendées lorsque nécessaire, en vue de se conformer aux principes de la liberté d’information…
Nul ne doit être puni pour des déclarations concernant des personnalités très connues qu’il était raisonnable de faire dans les circonstances… les personnalités publiques doivent tolérer beaucoup plus de critiques… Le droit de s’exprimer à travers les médias par le biais de la pratique du journalisme ne doit pas être sujet à des restrictions légales excessives. Les lois sur la vie privée ne doivent pas empêcher la diffusion d’informations d’intérêt public’.» [Résolution. Commission Africaine. 32e Session. Banjul.23 octobre 2002] Extraits.