Dans la région de Mopti où la température culmine les 45°C quelquefois même en saison des pluies, ce sont surtout les malades entassés dans les hôpitaux et centres de santés qui en font les frais.
Ici à l’hôpital Sominé Dolo de Mopti, tous les regards sont tournés vers le Directeur Général, accusé d’être à l’origine du désagrément qui fait couler beaucoup de salive.
Il nous est revenu, des sources proches de cet hôpital que c’est surtout au niveau du service des urgences du centre que le mal est assez perceptible. Et pour cause, ajoutent nos sources, « l’architecture avec laquelle l’hôpital sis à Sevaré a été conçu, requiert forcément de la climatisation. Ce qui, a poussé certains agents à interpeller le Directeur Général afin qu’il fasse remplacer les climatiseurs en panne par d’autres nouveaux qui se trouvent stockés jusque-là dans le magasin principal.»
Par contre, le refus catégorique du DG avait même conduit le personnel à la grève en mai dernier.
Malgré tout, ils se sont contentés d’un dépannage qui n’a pas connu de beaux jours. Car, quelques jours après, les climatiseurs dépannés se sont tout simplement stoppés.
Avec insistance, un autre cadre de la région de Mopti, insiste que bien de nouveaux climatiseurs dotés à l’hôpital se trouvent dans le magasin. Ce qui met en doute les motivations du Directeur Général qui en a eu plusieurs fois maille avec son personnel.
En attendant, les pauvres patients et leurs proches paient le prix de la souffrance que procure cette chaleur ambiante. Tout ça, au nom de l’orgueil et la dictature d’un DG. Car, dit-on, tout pouvoir de décision concentré entre les mains d’un seul individu constitue une dictature. Il faut donc que les plus hautes autorités jettent un coup d’œil dans cette affaire qui n’honore personne.
Construit à l’initiative propre l’ancien président ATT pour fournir des soins adéquats aux patients de la région, l’hôpital Sominé Dolo est d’une grande capacité d’accueil au centre du Mali de par sa situation géographique.
Par conséquent, laisser cet Hôpital de référence entre les mains des personnes qui n’ont aucune notion de la bonne gestion des affaires publiques, relève de la non-assistance des personnes en danger. Donc, une lourde responsabilité d’Etat, naturellement du président de la République, à défaut du ministre de la Santé.
IMT