«C'est une victoire». Secrétaire général, député et candidat à la présidentielle du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), Oumar Mariko ne cache pas sa joie. Après une marche de milliers de personnes dans les rues de Bamako le 22 mai, le palais présidentiel vient d’être envahi et le président par intérim Dioncounda Traoré a été blessé.
Les Maliens avaient appris la veille que l’ancien président de l’Assemblée nationale, investi le 12 avril dernier pour 40 jours, resterait au pouvoir douze mois supplémentaires afin de superviser la transition vers un pouvoir civil.
Une décision des militaires du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNDRE) - auteurs du coup d’Etat contre Amadou Toumani Touré (ATT) le 22 mars – et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Spectateurs depuis le putsch, une partie des Maliens a fini par se manifester de la plus violente des façons contre ce qu’ils perçoivent comme un diktat de la Cédéao, menée par des pays occidentaux opposés à la volonté du peuple.... suite de l'article sur Slate Afrique