Le bureau de coordination de l’Association des élèves étudiants du Mali (AEEM) était ce mercredi face à la presse pour dévoiler son cahier de doléances 2015-2016. L’AEEM exige de meilleures conditions d’études.
Pour le secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM, Abdou Salam Togola dit Willy, le cahier de doléances déposé sur la table du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est le résultat d’un diagnostic sans complaisance des problèmes du secteur de l’enseignement supérieur.
Pour l’amélioration des conditions de vie et d’études des élèves et étudiants du Mali, a poursuivi M. Togola, le bureau de coordination exige la construction d’une bibliothèque principale, numérique et physique pour les universités de Bamako et de Ségou, la libération immédiate des espaces universitaires occupés par des particuliers sur la “Colline du savoir”.
En outre, l’AEEM demande la prise en charge des masters dans toutes les universités publiques, grandes écoles et instituts. L’Etat, à en croire le secrétaire général de l’AEEM, se débarrasse des étudiants à partir de la licence depuis l’instauration du système LMD.
Au nombre des revendications de l’AEEM figurent aussi l’ouverture rapide de la Cité universitaire de Kabala et l’instauration rapide d’un cadre de concertation entre tous les acteurs des traitements de bourses et des trousseaux. Sur ce dernier point, l’AEEM propose de retirer le monopole de la domiciliation des comptes des étudiants à Ecobank.
Le secrétaire général de l’AEEM conclura qu’un second cahier de doléances est en cours d’élaboration pour être déposé cette fois-ci sur la table du ministre de l’Education nationale.
Oumar B. Sidibé