Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s’est entretenu, hier au siège du ministère, avec le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, sur différentes affaires touchant la région.
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s’est entretenu, hier au siège du ministère, avec le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, sur différentes affaires touchant la région.
Dans une déclaration à la presse, en marge de ces entretiens entre les deux diplomates, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a rappelé que «l’Algérie est le chef de file de la médiation au Mali, et que nous avons célébré, le mois de juin passé, une année après, la signature des accords de paix au Mali», confirmant que «je suis venu pour tirer profit des conseils de M. Lamamra».
Dans ce cadre, chef de la Minusma a souligné que «l’Algérie est l'un des acteurs principaux» dans cette bande du Sahel, en matière de lutte contre ces fléaux.
Concernant la question malienne, le représentant spécial du SG de l'ONU a réitéré le rôle de l'Algérie et son implication «en tant que grand pays voisin». En ce qui concerne l’existence de la Minusma au Mali, M. Mahamat Saleh Annadif, qui était aussi le chef de la diplomatie tchadien, a fait savoir que plus de 14.000 membres de cette instance onusienne se trouvent actuellement au Mali, dont des militaires et 2.000 policiers. Il est à rappeler que le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a nommé, le mois de décembre dernier, M. Mahamat Saleh Annadif, du Tchad, au poste de représentant spécial et chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). En outre, cette mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a été créée par le biais de la résolution 2100 du Conseil de sécurité, du 25 avril 2013, pour appuyer le processus politique dans ce pays et effectuer un certain nombre de tâches d’ordre sécuritaire. En plus, le Conseil de sécurité a demandé à la Minusma d’aider les autorités de transition maliennes à stabiliser le pays et à appliquer la feuille de route pour la transition.
Hichem Hamza