Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, également chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, actuellement en visite à Alger, a reconnu mercredi que l’accord de paix signé en 2015 à Alger entre le gouvernement et la rébellion maliens “piétine”.
“C’est vrai que depuis un certain temps, l’accord (de paix d’Alger) piétine. Je suis venu m’entretenir avec les autorités algériennes pour voir un peu comment on peut faire pour aller de l’avant”, a révélé le haut responsable onusien à l’issue d’un entretien qu’il a eu avec le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, avec qui il a dit avoir discuté des questions relatives au Mali en particulier, et à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont signé le 15 mai 2015 à Alger, puis réitéré le 20 juin à Bamako, l’accord de paix d’Alger, mettant fin à un conflit armé entre les mouvements séparatistes du Nord du pays et le gouvernement de Bamako. Un accord qui a été violé plus d’une fois, sans pour autant qu’il ne soit remis en cause.
Maliki avec AFP