PARIS - Le ministre en charge des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a estimé lundi que l'évolution de la situation au Mali, cible de deux attentats-suicides en 48 heures et d'attaques répétées des islamistes, n'était "pas complètement surprenant".
Est-ce que l'opération militaire au Mali est en train de changer de
physionomie ? l'interroge-t-on sur RFI. "Changer de physionomie non, mais être
confrontée à la réalité certainement", répond le ministre.
"Ceux qui avaient pu imaginer que ce serait simplement une marche
tranquille n'étaient pas dans la vérité. Ce qui se passe aujourd'hui n'est pas
complètement surprenant", poursuit Alain Vidalies, qui juge encore qu'il "n'y
a pas de guerre facile".
Un commando d'islamistes a affronté dimanche des soldats maliens à Gao, la
plus grande ville du nord du Mali, premier acte de guérilla urbaine dans une
ville reprise par les soldats français et maliens, et déjà cible de deux
attentats suicides en 48 heures.
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