Les 294,85 kilogrammes de métal jaune en lieu sûr pour des besoins d’enquête Au Mali, les adversités ne finissent jamais. Après l’affaire de pomme de terre, voilà que des détracteurs tapis dans l’ombre tentent encore de trainer l’honneur de la Direction Générale des Douanes du Mali dans la boue en l’accusant d’avoir fait disparaître une cargaison d’or entre les portes de l’avion (Air France à destination de Paris Roisy) et le Bureau des douanes de l’Aéroport.
Selon nos sources, c’est un douanier, qui fait office d’indicateur, qui aurait balancé l’information aux enquêteurs de la Sécurité d’Etat et à un organe d’informations pas comme les autres. L’indicateur aurait déclaré que le Bureau des Douanes de l’Aéroport Modibo Keïta de Sénou a appréhendé une importante quantité d’or et l’a fait disparaître des radars. Comme pour dire, que dans une campagne d’intox, aucune information n’est de trop pour jeter du discrédit sur l’honorabilité des gens.
Que s’est-il passé en réalité ?
Selon nos sources, l’affaire remonterait aux environs de 18 heures le 18 août dernier. Ce jour, l’antenne des exportations des douanes de l’Aéroport a été saisie par des transitaires qui semblaient très pressés pour expédier une marchandise à la demande des clients, qui n’arrêtaient pas de leur mettre la pression. Au regard de l’urgence de la sollicitation, les agents et les transitaires auraient procédé à l’enregistrement manuel de la marchandise, car ce jour-là, le Bureau avait des problèmes de connexion au réseau Sydonia des Douanes. Après le règlement de la procédure manuellement en attendant la connexion pour procéder à son enregistrement informatique, la marchandise a été convoyée sur la piste pour être embarquée à bord d’un vol d’Air France. Mais, à l’arrivée sur la piste, ils ont trouvé sur place des collègues des enquêtes, qui n’étaient pas informés de la procédure pour des raisons de connexion.
Ceux-ci n’ayant pas eu l’information ont demandé à voir clair dans la procédure. Cette vérification a pris du temps retardant l’embarquement de la marchandise. Comme Air France n’attend personne, encore moins en Afrique, où elle n’a d’égard pour personne, l’équipage a fermé la porte.
Les douaniers et les transitaires ont dû faire retourner la marchandise à son point de départ. La vérification a continué, puisqu’à ce moment, les enquêtes ont obligé leurs collègues de l’Antenne Exportation à ouvrir le container pour procéder à l’Ecor visuel de la marchandise. Ce qui fut fait. Les enquêteurs ont ouvert les caissettes, procédé à la reconnaissance physique de la marchandise et même pris des images pour archivage électronique. La marchandise en question était une expédition de 294,85 kilogrammes d’or à destination de la France. Selon nos sources, l’or a été transporté par les enquêteurs au Bureau des enquêtes à Faladié pour complément d’informations. A en croire nos sources, il fallait s’assurer de la conformité entre les informations manuelles et la réalité des faits.
Les résultats des enquêtes ayant permis aux enquêteurs de se rendre compte, qu’il y’a conformité entre la déclaration, la quantité et la qualité du produit, il sera procédé dès lors à la levée de main sur la marchandise.
Toutefois, il convient de signaler que ces genres d’incidents peuvent arriver entre les enquêtes douanières et les autres Bureaux des douanes. Chacun dans son rôle contribue à la transparence de la procédure. Car, l’équipe de Modibo Kane Keïta a juré de congédier progressivement de sa façon de faire les mauvaises pratiques qui ternissaient l’image du douanier au Mali. C’est dire que l’or n’a jamais disparu et ne peut pas l’être, explique clairement notre interlocuteur.
MAD
Source: Tjikan