L’union pour la paix et la stabilité (Ups) a dénoncé, lors d’une conférence de presse, le samedi dernier, la gouvernance du régime IBK. En effet, pour l’Ups, les trois ans d’exercice du pouvoir du président Keita ont été « trois ans de régression » pour le Mali.
Trois années caractérisées par des scandales financiers et une grande insécurité. Aussi, l’union pour la paix et la stabilité estime que le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita, « qui n’est pas un leader » est responsable de la situation actuelle.
La conférence de presse était animée par Ibrahim Sissoko, président du parti entouré de plusieurs membres du bureau national
Pour l’UPS, 3 ans après l’arrivée du président Ibrahim Boubacar Keïta au pouvoir, le constat est triste, IBK ne s’est pas préoccupé des attentes légitimes du peuple, mais il s’est plutôt occupé de son propre confort et de celui de sa famille.
Si l’élection du Président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) a suscité d’immenses espoirs, trois ans plus tard, la désillusion des Maliens est à la hauteur des folles espérances d’aout 2013.
Toutes les promesses faites par le président se sont avérés fausses, pire les scandales se sont multipliés ; « Achat controversé » d’un avion présidentiel, défaites militaires dans le nord du pays, contrats frauduleux, engrais frelaté, affaire Tomi… les tracas se suivent et se ressemblent dans le sillage du chef de l’Etat malien.
Selon Ibrahim Sissoko, il n’y a aucun doute : c’est « trois ans de régression » et d’ajouter « Durant le mandat d’IBK, le pays n’est jamais pacifié même pour 24 heure. Tantôt c’est la rébellion, tantôt le terrorisme sur toute l’étendue du territoire national.
Les trois années sont aussi marquées par de nombreux conflits intercommunautaires. Des communautés se sont déchirées. Tous les acquis du Président Dioncounda Traoré se sont volatilisés
Parmi ces acquis il avait entre autres la présence de l’Etat à Kidal, la pacification du Pays, la lutte contre le terrorisme » affirme le président Sissoko.
Pour sortir de cette impasse, l’’UPS fait deux propositions majeurs à savoir : la création d’une commission nationale chargée de la paix (CNCP) et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale « si jamais la situation sociale, politique, économique continue de s’aggravée »
Mémé Sanogo