Pour le bien-être des forces de défense et de sécurité du Mali, l’Association jeunesse engagée pour un Mali nouveau (AJEMN) a collecté 100 poches de sang ce samedi aux 1008-Logements sociaux de Yirimadio.
L’AJEMN a organisé le 27 août, aux 1008-Logements sociaux de Yirimadio une journée de collecte de sang intitulée "du sang pour le Mali". L’opération a permis de collecter 100 poches de sang mises à la disposition des Forces armées maliennes (FAMa) pour rehausser le moral des troupes sur le terrain.
Selon le coordonnateur de l’Association, Ahmadou Faran Samaké, "les FAMa, engagées sur le front pour la récupération de la partie septentrionale du pays ont besoin de notre geste. Et la quantité n’est pas importante".
"De centaines d’autres bonnes volontés se sont engagées à nous soutenir dans ce sens. C’est pourquoi, au terme de la journée plus de poches seront mises à la disposition de la Banque de sang. Cela va sûrement sauver la vie des militaires, des accidentés, des femmes enceintes, des personnes âgées… partout où le besoin sera", a ajouté M. Samaké. Et de préciser que l’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de l’Association pour une conscientisation de la jeunesse.
L’orateur a aussi rappelé les objectifs de l’association, entre autres, l’instauration des cadres de concertations des jeunes, les activités civiques, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, le réseautage entre les jeunes. "En perspectives, une session de formation des jeunes sur l’auto-emploi sera organisée, la mise en place d’un groupe de réflexion sur l’emploi et l’exécution d’un volet culturel dans le milieu scolaire aussi…"
Le chef de l’équipe mobile de la Banque de sang, Dr. Moussa Kéita, a apprécié, qualifiée de vitale pour les Maliens. "Au-delà des forces de défense et de sécurité du Mali, le besoin s’exprime fortement pour des accidentés, les femmes enceintes et les diabétiques. Parfois nous assistons à la crise de sang dans les blocs opératoires", a-t-il insisté.
Il a invité l’AJEMN à intégrer un volet information et sensibilisation des citoyens pour pallier certaines difficultés. "De 18 à 55 ans, tout le monde peut donner le sang. Et les donneurs ont des avantages", a-t-il conclu.
Bréhima Sogoba