Trois islamistes ont été tués et 11 faits prisonniers par l’Armée malienne lors des combats de rue qui ont précédé un raid aérien français ayant visé dans la nuit de dimanche à lundi le commissariat de police de Gao, dans le nord-est du Mali, selon des sources officielles dans la capitale malienne.
Trois combattants djihadistes ont été tués et 11 autres faits prisonniers par les forces gouvernementales qui ont, pour leur part, enregistré trois blessés légers, a indiqué le ministre malien de la défense et des anciens combattants, au cours d'une rencontre avec la presse, lundi à Bamako.
Plusieurs habitants de la ville de Gao avaient fait état dimanche de ces combats de rue soulignant qu'ils se concentraient principalement autour du commissariat de police.
Parce-que connaissant bien les lieux, les combattants djihadistes se sont infiltrés dans le bâtiment d'où ils ont commencé à tirer sur les soldats de l'Armée malienne, a affirmé le ministre Camara.
Le site, qui faisait office de police islamique avant la reprise de la ville par les forces franco-maliennes le 26 janvier, a cependant été bombardé dimanche soir par l'Armée française faisant un nombre encore indéterminé de morts, a-t-on rapporté dans la capitale malienne.
Ce qu'il faut à présent éviter, c'est la naissance d'une nouvelle génération de terroristes, car les islamistes ont de plus en plus recours à des enfants pour leur facilité d'endoctrinement, a averti le ministe malien.
Il a ajouté que les forces engagées au nord du Mali font face à une nouvelle phase de "guerre asymétrique" recourant à la tactique du harcèlement et à des actions kamikazes.