Lutte contre le paludisme au Mali: Les acteurs de la santé s’impliquent pour anéantir le mal

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Publié le lundi 29 aout 2016 | La Sirène

La salle de conférence du Ministère de la santé et de l’hygiène publique a abrité une conférence de presse le 23 Aout 2016 sur le paludisme. La conférence était animée par Pr Ogobara Doumbo, du Directeur Général du programme de lutte contre le paludisme Dr Zakaria Koné et son adjointe Dr Saran Diakité.
Le paludisme est une maladie qui est provoquée par un parasite appelé plasmodium. Ce parasite plasmodium est transmis à l’homme par piqure de la femelle d’un moustique appelé anophèle.
L’objectif de cette conférence était d’informer la population à travers les hommes de médias sur la situation du paludisme dans notre pays. Le paludisme persiste chez nous et malgré les efforts considérables consentis par le gouvernement et ses partenaires au développement, il demeure un problème de santé publique majeur de par son impact sur la mortalité, la morbidité et les répercussions socio-économique.
En 2015 le Mali, a enregistré 2 369 245 dont 686 017 cas graves ; 797 322 cas ont été enregistrés chez les enfants de moins de 5 ans et 117 002 chez les femmes enceintes avec un nombre de décès de décès de 1978. C’est pour éradiquer et réduire totalement le nombre de décès dus au paludisme que le gouvernement du Mali a adopté une nouvelle initiative qui est : la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS). Cette initiative vise à sillonner tous les districts sanitaires du Mali pour le traitement préventif chez les enfants de moins de 5 ans et le traitement intermittent chez la femme enceinte avec au moins trois prises de SP avant l’accouchement, la pulvérisation intra domiciliaire (PID), l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action en routine et en campagne.
Dr Diakalia Koné Directeur Général du Programme National de lutte contre le paludisme dira que le gouvernement est engagé à lutter contre le paludisme en plus de cette nouvelle initiative. Il a mené une politique pour la gratuité de la prise en charge des cas de paludisme simple et grave chez l’enfant de 0 à 5 et la femme enceinte, la subvention des antipaludiques et des examens de laboratoire etc.
Par ailleurs le Pr Ogobara Doumbo soulignera qu’il est inadmissible qu’un enfant meurt à cause du paludisme au Mali en 2016. Aujourd’hui avec les moyens que les partenaires financiers ont déployé et que si la population les parents, les médecins les politiques s’impliquent, notre pays mettra fin au paludisme des enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. Selon lui, à ce jour aucun vaccin n’est disponible mais l’espoir est permis dans les jours à venir.

Boubacar Wagué