Conséquences de violence à Kidal : 57.000 enfants en danger de mort

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Publié le lundi 29 aout 2016 | Le 26 Mars

© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali

Selon le dernier bulletin bimestriel du bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), le regain de violence dans la région de Kidal remet en cause la distribution de l’aide humanitaire et surtout menace la vie de 57 000 enfants âgés de 6 à 23 mois et de plus de 39 000 femmes enceintes et allaitantes.

Aussi, indique la même source, des centaines de ménages ont fui les violences à Kidal pour se trouver dans d’autres régions ou dans les pays limitrophes. Ainsi, en date du 4 août dernier, au moins 1025 nouveaux déplacés internes ont notamment été enregistrés à Ménaka et 356 à Gao par le gouvernement et ses partenaires.

25 cartons de munitions saisis dans Nour Transport

La Minusma mise en cause

Le samedi 20 août, l’inspecteur des douanes Oumar Kassambara et ses éléments ont réussi un grand coup en saisissant 25 cartons de munitions de guerre dans un car de Nour Transport en provenance du Sénégal.

Les minutions ont été conduites par un supposé officier de la police du Sénégal, Moussa N’diaye se disant de la Minusma.

Pour attester la véracité de ce qu’il dit, Moussa N’diaye a montré des documents des Nations Unies, mais, il n’avait pas d’ordre de mission.

En attendant, le véhicule, le chauffeur, les cartons et N’diaye ont tous été conduits à Bamako afin que toute la lumière soit faite sur cette curieuse affaire.

Rapports de contrôle des ressources publiques

A quoi bon ?

Dans tous les rapports relatifs à la gestion des deniers publics soumis à différents contrôles, les recommandations sont presque identiques. En effet, dans la plupart des cas, après constatation des faits d’irrégularités, et des détournements les services de contrôle ont suggéré la transmission des dossiers aux autorités judiciaires compétentes. Mais, curieusement hormis quelques maigres dossiers, le reste demeure toujours dans les tiroirs.

Pourquoi ? Allez savoir !

La rédaction