Les cours avancés en management du sport (CAMS) continuent du côté du Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali). Après le lancement des 4ème Cours avancés en management du sport, le 21 mai dernier suivi des première, deuxième et troisième sessions qui se sont déroulées, respectivement en mai (21, 22, 23 mai), juillet (14, 15, 16 à Koulikoro) et août (23, 26, 27 à Bamako), le CNOS-Mali a enchaîné directement avec la quatrième session. Une trentaine de dirigeants sportifs issus de fédérations et associations nationales sportives participent au stage qui se déroule au siège du Comité national olympique et sportif.
Comme les précédentes, la session est animée par deux directeurs de programme du Comité international olympique (CIO), Abdel Kader Sangho et Ibrahima Traoré et deux directeurs de cours, Tidiani Niambélé et Oumarou Tamboura. Les cours avancés en management du sport font partie du programme de la Solidarité olympique et sont destinés aux cadres sportifs des fédérations nationales. Chaque session reçoit une trentaine de stagiaires et s’articule en six modules : la structuration d’une association sportive, la gestion stratégique, la gestion des ressources humaines, la gestion des finances, le marketing et l’organisation d’un grand événement sportif. Au cours des sessions, les experts du CIO et du CNOS se penchent également sur des études de cas sur la gestion stratégique, la gestion des finances et des ressources humaines. Sans compter les études de cas sur la gestion du marketing.
«Les Cours avancés en management du sport sont très importants pour les fédérations nationales sportives. Ils permettent d’assurer à ces organisations sportives une bonne gestion et un développement croissant», explique Tidiani Niambélé. «Aussi, poursuivra-t-il, les CAMS permettent d’améliorer la gouvernance et la prévisibilité au sein des organisations sportives tout en mettant en avant les valeurs olympiques». Ce n’est pas tout, l’utilisation des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) et la gestion des risques pouvant empêcher les organisations sportives d’atteindre les résultats escomptés, sont également évoqués lors des sessions», insistera le directeur des cours du CNOS.
«Les CAMS sont d’une grande importance pour les organisations sportives, on peut même dire qu’ils sont indispensables pour assurer un développement croissant des fédérations nationales et des associations sportives et permettre à ces structures de relever les nombreux défis auxquels elles sont confrontées», renchérira le directeur de programme du CIO et président du Réseau national de management des organisations sportives (RENMOS), Abdel Kader Sangho. Et l’expert du CIO d’ajouter : «il est de la responsabilité des membres du Mouvement olympique de rendre crédible la gouvernance de leurs associations sportives».
S. B. TOUNKARA