La promesse date de la rentrée culturelle, artisanale et touristique, édition 2016 , tenue le 19 février 2016 au CICB , où une centaine de participants, venus de toutes les régions et de la diaspora malienne de France, ont formulé le désir de la «Renaissance culturelle, artisanale et touristique » à travers le retour de la biennale . Depuis cette date, les services techniques du ministère de la Culture, sous l’égide de leur chef de département Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo sont à pied œuvre pour faire renaître la biennale cette année même.
Dans cette optique, les participants ont estimé qu’il faut doter la direction nationale de l’Action culturelle et les directions régionales de la Culture de compétences humaines et techniques adéquates pour une bonne organisation de la manifestation.
De même, au regard de la situation particulière prévalent à Kidal, des recommandations ont été faites afin que «des dispositions appropriées devraient être prises pour une participation effective de cette région à la biennale ». Ils souhaitent, auparavant, que la ville de Mopti, abrite en décembre, l’édition 2016 de la manifestation, comme prévue initialement en 2012. Conformément aux accords sur la paix et la réconciliation, la biennale artistique et culturelle doit être organisée en relation avec le Comité de suivi de cet accord, ont recommandé les participants.
A la date d’aujourd’hui tout semble aller vite du côté du ministère de la Culture. Le projet de plaidoyer est déjà fin prêt. D’après nos sources, il semblerait que la biennale n’aura pas lieu à Mopti, mais plutôt à Bamako, pour une édition ‘’spéciale’’. Dans cette perspective, au ministère de la Culture l’on est en train de s’activer pour le lancement officiel de cette manifestation, qui, jadis, a donné à la Culture malienne ses lettres de noblesse. La réussite de ce challenge fera monter la cote de la ministre Ramatoulaye Diallo auprès du peuple malien. Cela, en plus de son projet de loi fixant le régime de la propriété littéraire et artistique en République du Mali. Vivement donc la biennale artistique culturelle et sportive.
Bokoum Abdoul Momini