La session extraordinaire du Conseil de la fonction militaire, s’est tenue le mardi 23 août dernier, à la direction nationale de la justice militaire. Mettant à profit l’occasion, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, a vertement répliqué à certaines critiques dont il fait l’objet depuis un certain temps.
« Beaucoup, aujourd’hui, veulent jeter l’anathème sur cette armée alors même qu’au moment où ils avaient l’occasion de faire le travail, qu’il fallait faire pour aider cette armée à mieux se structurer, ils ne l’ont pas fait » a déclaré le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly. C’était le mardi 23 août dernier, à l’ouverture des travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Fonction militaire, tenue dans la salle de conférence de la direction nationale de la Justice militaire, en présence des hauts gradés de l’armée malienne. Au nombre desquels, le chef d’Etat major général des armées, le général Didier Dakouo, le chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le colonel Abdrahamane Baby, l’ancien chef d’Etat major général des armées, le général. Gabriel Poudjougou, entre autres.
Répondant à ses détracteurs, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, déclare : « Quelle que soit la vitesse à laquelle le mensonge court la vérité finira par l’attraper ». Pour lui, le sort du soldat blessé, Diarra dit Seydou Samaké a été malhonnêtement exploité par des individus mal intentionnés qui veulent nuire à l’Armée et aux gouvernants.
« Hier, ayant manqué à tout leur devoir de responsabilité, vis-à-vis de l’armée et de son confort, ils sont aujourd’hui en train de manquer à leur devoir de bons citoyens, en s’attaquant aux responsables actuels de l’armée pourtant animés de bonne foi et de vision » a-t-il dénoncé. Avant de poursuivre en ajoutant que l’effort que les autorités actuelles consentent en faveur de l’Armée est inédit, tant en termes d’investissements pour l’achat d’équipements qu’en termes de formations des ressources humaines.
A titre d’exemples, le ministre Tiéman Hubert Coulibaly, a cité le projet de décret fixant les conditions, les critères et les procédures d’avancement des officiers, des sous-officiers et des militaires du rang, celui portant modification du décret n°05-002/P-RM du 7 janvier 2015, et celui fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’Etat-major général des armées. Des projets de textes qui ont été soumis à l’examen à l’occasion des travaux de cette session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Fonction militaire, tenue le mardi dernier. Selon le ministre Tiéman Hubert Coulibaly, ces projets de textes visent à corriger certaines insuffisances liées à l’avancement des militaires, qui dit-il, est souvent sujet à des suspicions.
« Le combattant n’avait pas de statut, mais nous sommes en train de corriger cela » a précisé, le ministre Tiéman Hubert Coulibaly, qui poursuit en informant, que, désormais en plus du seul soldat, l’Etat a pris des dispositions pour prendre en charge, aussi sa famille. Et ce, précise-t-il, de son vivant comme après sa disparition.
« Ce que nous faisons aujourd’hui pour l’armée est inédit dans notre pays » a-t-il, lancé.Avant de conclure : « nous savons que tout n’est pas juste mais corrigeons les insuffisances »
Abel Sangaré