Les pays contributeurs à la MISMA seront remboursés au centime près (ministre malien) #aBamako

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Les pays contributeurs à la MISMA seront remboursés au centime près (ministre malien)

Publié le lundi 11 fevrier 2013 | APA

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Réunion Extraordinaire du Comite des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO
13/08/2012. Bamako. EMP Col Major Yamoussa Camara, ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

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Les pays contributeurs à la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) seront remboursés au centime près, la règle voulant que chaque pays prenne d’abord en charge le déploiement de son contingent, a déclaré lundi à Bamako, le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le général Yamoussa Camara.

''Chaque pays prend son contingent en charge pour trois mois. C'est la règle. Les Etats vont ensuite être remboursés au dernier centime'', a affirmé le ministre qui rencontrait, pour la première fois, la presse au siège de son département.

Le général Yamoussa Camara a expliqué que le préfinancement par les Etats contributeurs permettait d'aller plus vite. ‘'Cela est beaucoup plus facile avec une autonomie de trois mois pour chaque contingent'', a-t-il insisté devant un parterre de journalistes.

Une première planification avait fixé l'effectif dont a besoin le Mali pour se défaire de ses groupes islamistes du nord du pays à 8.000 soldats, soit 5.000 issus des forces nationales et 3.300 des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).

Mais l'on n'écarte pas de plus en plus l'idée de porter la puissance de la seule force ouest-africaine à 8.000 hommes, a laissé entendre le ministre, en évoquant d'éventuels problèmes de financement que cela pourrait générer.

Déjà, a-t-il fait remarquer, on n'est pas encore arrivé à déterminer un coût précis de la MISMA. Sur un besoin prévisionnel des opérations militaires au Mali, estimé à 460 millions de dollars, 455 ont été promis par les partenaires, a cependant ajouté le général Camara.

Créée avec le feu vert de l'organisation des Nations unies (ONU), la MISM doit prendre le relais des troupes françaises qui ont aidé à la reconquête d'une bonne partie du territoire malien occupé pendant neuf mois par des groupes islamistes armés.

Les premiers éléments de la force ont foulé le sol malien le 18 janvier. Mais à la date du 6 février, environ 30% de son effectif restait à déployer, selon son porte-parole, le colonel ivoirien Yao Aldjoumani.

Quelque 2.000 soldats tchadiens opèrent par ailleurs au Mali, mais pas sous le commandement de la MISMA qui devrait être composée de troupes du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Sénégal, du Niger, du Nigeria et du Togo.

AT/cat/APA

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