La cour de l’Assemblée nationale est encombrée par un gros tas d’ordures. Dès qu’on pénètre dans la cour, on est confronté à ces immondices à la fois envahissantes et gênantes. Pas facile de comprendre que les déchets de l’hémicycle ne sont pas enlevées régulièrement.
Inutile de s’étendre sur les conséquences de ce tas d’immondices sur l’image du pays car c’est là que siège la représentation du peuple pour voter les lois qui régissent la République. L’Assemblée nationale est tout de même l’un des hauts lieux du pays.
Il est vrai que le ramassage des ordures est devenu un casse-tête pour les autorités du district. Le cas du Grand marché en est une parfaite illustration. Pas plus tard qu’il y a deux semaines, la voie communément appelée Dabanani était presque obstruée par des déchets qui s’entassaient à des pertes de vue.
Cette obstruction, avec les ordures, d’une des grandes artères de la capitale pendant au moins deux jours, a permis peut-être de trouver une solution au problème de dépôts de transit qui se posait avec acuité.
Mais le casse-tête du ramassage des déchets demeure entier. Aussi bien dans les rues qu’à l’Assemblée nationale, les ordures semblent prendre le dessus sur ceux qui sont chargés de les gérer. Y a peut-être un besoin de coup de main.