Le ministère de l’Elevage et des Productions animales du Sénégal prépare un arrêté interdisant l’abattage des brebis dans le cadre de la fête de Tabaski, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS). L’annonce a été faite par le ministre Aminata Mbengue Ndiaye qui se trouvait le 28 août dernier à Kahone (Kaolack), dans le cadre d’une tournée nationale qu’elle initie chaque année à la veille de la fête de Tabaski pour remobiliser les éleveurs en vue d’un bon approvisionnement du marché local en moutons. L’interdiction de l’abattage des brebis, a précisé la ministre, a pour but d’atteindre l’autosuffisance en moutons au Sénégal comme le prévoit le Programme national initié à cet effet. « … Nous devons tous nous dresser contre l’abattage des brebis, et contre la vente de nos brebis vers les pays limitrophes », a lancé Aminata Mbengue Ndiaye avant d’inviter les éleveurs à collaborer avec les autorités pour mettre fin à cette pratique. L’interdiction d’abattre les brebis pourrait aussi être profitable au Mali, considéré comme l’un des grands pays producteurs de cheptel dans la sous région. D’ailleurs, le Mali fait partie des pays qui ravitaillent le Sénégal en moutons à la période de chaque fête de l’Aid El Kébir.
Sénégal: UN DEFICIT IMPORTANT EN MOUTONS A LA VEILLE DE LA TABASKI
MOUTONS_PADESO-300x149A la veille de la Tabaski de chaque année, le marché sénégalais est approvisionné en moutons par deux pays voisins, à savoir le Mali et la Mauritanie. Cette année, il pourrait avoir un déficit en moutons dans le pays de la Teranga comme l’a annoncé le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye qui effectuait un déplacement, le 28 août dernier, à Kahone (Kaolack). «Le déficit en moutons est lourd par rapport à l’année dernière, à une période de la Tabaski, au niveau du foirail de Kahone (Kaolack) », a constaté la ministre dont les propos ont été rapportés par l’Agence de presse sénégalaise (APS). En effet, le foirail de Kahone est l’un des plus grands points de vente de moutons des régions intérieures du Sénégal. « A ce jour, il a enregistré l’arrivée de seulement 4 camions des pays limitrophes pour un effectif de 1.260 têtes contre 59 camions pour 8.100 têtes l’année dernière à la même période de la veille de la célébration de la Tabaski, soit un déficit de 55 camions », a fait remarquer Aminata Mbengue Ndiaye. La raison de ce déficit, a-t-elle expliqué, serait liée «aux nombreuses tracasseries » que subissent les éleveurs des pays limitrophes dans leurs mouvements vers le Sénégal. Chaque année, le besoin du Sénégal en moutons est de 700.000 têtes dont la moitié vient du Mali et de la Mauritanie, soit 350.000 têtes. Ce qui est tout à fait considérable.