Afin de lutter contre l’insécurité qui règne et instaurer un climat social paisible à travers le pays, le gouvernement du Mali, à travers ses partenaires, galvanise les efforts. Ainsi, des centaines de millions sont alloués à des structures rien que lutter contre le trafic d’armes illites. Malheureusement, pour des intérêts particuliers et la négligence de certains individus mal intentionnés, ces efforts sont dilapidés à longueur de journée. C’est du moins ce qui explique le comportement de la compagnie Nour Transport.
N’eût été la bonne vigilance de nos braves douaniers communément appelés les garants de l’économie malienne, le pire allait arriver. Pour preuve, 25 cartons de munitions de guerre viennent d’être saisis dans un car de ladite compagnie la compagnie ‘’Nour Transport’’ en complicité avec la MINUSMA.
En effet, l’information a fait le tour du monde à travers les réseaux sociaux dans la capitale comme dans le reste du monde entier, la semaine dernière c’est-à-dire le samedi. Ces 25 cartons de munitions de guerre sont sortis d’un car de la compagnie Nour Transport immatriculé AS-4912-M7, en provenance du Sénégal.
Selon nos sources, ces cartons ont été saisis par les éléments de l’inspecteur des douanes Oumar Kassambara, basés à Diboli la frontière Mali-Sénégal.
Selon la même source, le conducteur aurait été interrogé sur l’affaire et aurait nié le contenu des cartons. Or, de sources dignes de foi, les marchandises étaient accompagnées par le bordereau de livraison N° 6421 du 19 août 2016.
La question est de savoir comment une telle grande compagnie comme « Nour Transport » a pu transporter des tels bagages d’un pays à un autre sans autant mener un contrôle ? Surtout dans pays comme le nôtre qui est en insécurité. Comment le conducteur a su accepter de croire que le contenu des cartons n’était que des ferrailles alors que c’étaient des munitions de guerre ?
Notre reporteur s’est rendu à la gare de ladite compagnie basée à Bamako, le constat est terrible. Aucune mesure de contrôle n’est prise pour démasquer ces genres de trafics. Au contraire, c’est le désordre total. La seule chose qui intéresse les agents, c’est l’argent, c’est-à-dire les frais de bagages. La sécurité des clients leur importe peu. C’est triste, mais c’est ce qui se passe dans certains de nos gares fantômes.
D’ici là, la question que nous posons est de savoir comment on peut lutter contre l’insécurité si chaque citoyen ne joue pas effacement son rôle.
Affaire à suivre
Yacouba Dembélé