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Prise de parole en public « ARO INTERNATIONAL » Forme les élèves et étudiants
Publié le mardi 30 aout 2016  |  L’Essor




Hisser et renforcer le niveau des élèves et étudiants en expression orale, telle est l’ambition affichée par ARO International (Art oratoire international), une établissement d’enseignement privé créé en 2013 à Abidjan (en Côte d’Ivoire) par notre compatriote Amadou Moussa Coulibaly. Il se prépare à installer le 8 septembre prochain une antenne malienne à Baco-Djikoroni à Bamako. En prélude à cette installation, les responsables de ARO International ont organisé le dimanche dernier à la Faculté des sciences et techniques (FST) sur la colline de Badalabougou, un concours d’art oratoire international. Ce concours visait plusieurs objectifs dont la mise en valeur les notions apprises par les élèves et étudiants, la promotion de la prise de parole en public et la culture de la notion du savoir bien-parler chez les jeunes élèves et étudiants.

Le concours a mis aux prises dix étudiants inscrits dans les quatre Universités de Bamako. Ils représentaient la Côte-d’Ivoire, le Niger, le Burkina-Faso, la Guinée Conakry, la Mauritanie, le Benin, le Togo, le Sénégal, le Mali et la Tunisie. Chaque orateur devait faire les éloges des couleurs nationales, l’identité, les valeurs culturelles et les grands hommes du pays qu’il défendait et dénoncé le terrorisme sur toutes ses formes.

La présentation, la diction, le contenu de l’art oratoire, les attitudes (comportements) de l’orateur face au public, le temps ont été les critères retenus par le jury pour départager les candidats qui étaient notés sur 20 points. Au terme des épreuves, le jury a proclamé l’orateur du Burkina-Faso, Aboubacar Guindo, 1er du concours avec 18,25 de moyenne. La 2è place a été occupée par l’oratrice du Sénégal, Mlle Aïchata Fall avec 17,95 de moyenne. L’orateur du Mali Harouna Diawara se classe 3è avec 16,50 de moyenne.

En plus des certificats de mérite, chacun des 3 lauréats participera à une formation en entretien et en techniques d’embauche d’emploi. Des certificats de mérite ont été aussi offerts aux formateurs des dix orateurs. Ces derniers sont chargés, à leur tour, de former 200 élèves et étudiants de toutes les écoles et universités de notre pays en art oratoire. Ce concours a pu être organisé grâce à l’accompagnement des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Education nationale ainsi que de la Jeunesse et de la Construction citoyenne.

Pour le PDG de ARO International, Amadou Moussa Coulibaly, « l’art oratoire participe à la valorisation de la personne de l’orateur et du sujet qu’il aborde sur divers plans ». Selon M. Coulibaly, « Beaucoup de personnalités et d’étudiants ont la phobie de l’auditoire. Le simple fait d’imaginer se tenir devant ses semblables est une épreuve à telle enseigne que les mots nous échappent. Le stress gagne nos sens, nous rend mélancolique. L’émotion nous tourne, tourbillonne notre âme comme une feuille morte taraudée par le vent de l’harmattan. La confusion, la béatitude, l’allégresse, aucun mot ne peut traduire les sentiments provoqués par l’influence de l’auditoire au moment de notre prise de parole en public », a-t-il constaté.

Le concours a été suivi d’une conférence-débat sur le « rôle et la place de la jeunesse dans la lutte antiterroriste » animée par le parrain du concours, Moussa Mara, l’ancien Premier ministre. D’entrée en jeu, le conférencier a déclaré que les jeunes sont les proies faciles du terrorisme. « Nous jeunes sommes donc interpelés à cette question de terrorisme, car nous sommes utilisés pour faire éclater les bombes dans les lieux saints et publics. Nous devons aider les autorités à la lutte anti-terroriste » conseille M. Mara. Saluant l’organisation du concours d’art oratoire international, l’ancien chef du gouvernement a proposé un certain nombre de moyens de lutte contre le terrorisme : l’éducation, la formation, le civisme et la connaissance des soubassements des différentes religions pratiquées chez nous.

S.Y WAGUE

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