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Editorial - Ca suffit ! : Modification de la loi électorale
Publié le mercredi 31 aout 2016  |  Le Forum
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires




Le régime opte pour un Hold-up électoral pour son deuxième mandat, l’opposition y veille. Considérant après le lot de déception grandissante vécue par les concitoyens, le régime tente et signe pour la modification de la loi électorale. Ceci pour empêcher les opposants qui ne jurent que cette fois-ci c’est leur chance en 2018. Et l’opposition prête à tout, même au prix de sang pour récupérer son pouvoir qui lui a été volé en 2013, au gré de la grande mobilisation des maliens assoiffés de changement. Mais l’espoir restera vain car, le régime n’arrive pas à corriger ses faiblesses.
Ce qui de nature entache déjà sa crédibilité à pouvoir apporter de changement à la hauteur des citoyens dans leur grande majorité, mais très certainement conforte aussi la victoire du candidat de l’opposition en 2018, en occurrence quoi qu’il en soit le peuple n’est plus dupe et saurait se guider de lui-même. Malgré la machination électorale promise par le pouvoir en place en vue de briguer un deuxième mandat.
Ainsi, peut-on se rappeler ici de la fameuse citation d’Abraham Lincoln : «On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps».
C’est en ces termes que plusieurs concitoyens mécontents promettent de sanctionner le régime en 2018, et déjà en perte de confiance de récupérer les mêmes électeurs de 2013, a opté l’unique condition celle d’abord de diaboliser la loi électorale qui, du reste est de modifier cette loi au détriment total des autres états majors politiques si l’assemblée nationale parvenait à donner son quitus.
Mais quoi qu’il advienne le vin est tiré et il faut donc boire. Alors que le régime devrait s’attendre de telle grande démobilisation en sa faveur si jamais les citoyens dans leur majorité n’étaient pas comblés, car élu en ferveur pour le changement se serait estompée pour le désir assoiffé de pouvoir sans aller à la vraie motivation qui a été source d’une victoire éclatante en 2013, au détriment de son challenger honni par les populations.
Si la crainte a changé de camp. Il reste à savoir si celui-ci va-t-il se venger pour les conséquences de son échec cuisant après sa future victoire dans les urnes en 2018.
Seulement qu’unanimement les couches moyennes qui l’ont réclamé sont d’une grande majorité de ses électeurs annoncent le regret de leur propre choix qui s’était imposé face à la situation de l’époque du pays, sinon le constat nous a été prouvé que tous les cadres d’administration en grande majorité étaient du coté d’adversaire.
Ce qui nous amène à voir aujourd’hui dans les coulisses, les groupes de soutien pour réclamer Soumaila Cissé, s’il exploitera bien les atouts n’aura pas besoin de battre campagne en 2018.
Abdoulaye Adama Diarra
Source: Le Forum
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