Septembre, octobre et novembre constituent la période de pointe du paludisme dans notre pays. Pour prévenir l’augmentation du nombre de cas, le ministère de la Santé a lancé mercredi dernier une campagne de chimio prévention. C’était au cours d’une conférence de presse animée par le Directeur national de la Santé en présence du Pr Ogobara DOMO, Chercheur, spécialiste du paludisme.
En 2015, plus de 2 369 245 cas de paludisme dont 686 017 cas graves ont été enregistrés. Chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes, le nombre de cas s’élève respectivement à 797 322 et 117 002. Le nombre de décès enregistré s’élève à 1 978.
Le paludisme est une maladie provoquée par un parasite appelé plasmodium transmis à l’homme par la piqure de la femelle d’un moustique appelé anophèle. Mais c’est le plasmodium falciparum qui est responsable des formes graves avec 98% des cas.
Cette campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier vise à moyen terme à inverser les tendances de l’incidence de la maladie dans la perspective de son élimination à l’horizon 2030.
Pour atteindre cet objectif, notre pays a opté pour la chimio prévention du paludisme saisonnier, le traitement préventif chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes en enceinte.
La réussite d’une telle campagne dépend de la mise en œuvre de certaines activités phare, notamment la sensibilisation, la mobilisation sociale et surtout la distribution de moustiquaires imprégnées.
Adama DAO