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© aBamako.com par Momo
Grand meeting de la société civile Bamako, le 25 octobre 2014. La société civile malienne a tenu un grand meeting pour la défense de l` intégrité territoriale du pays. |
L’interpellation du Chroniqueur sur la Radio Maliba-FM, M. Mahamed Youssouf Bathily dit RAS BATH et sa supposée comparution devant le procureur du tribunal de grandes instances de la Commune IV de Bamako a été une volonté manifeste du pouvoir de le faire taire sur les dossiers de corruption. Cette comparution le 17 août 2016, a finalement tourné en un véritable drame en Commune IV. Les manifestants ont très tôt pris d’assaut les alentours du tribunal de la C IV ou l’audience était prévue. Les fans et défenseurs sont sortis massivement. Du monument de l’Hippopotame à la devanture du tribunal, les allées étaient noires de monde, qui avec des pancartes, qui avec des cailloux, qui avec des bâtons, tous scandaient ‘’Libéré RAS BATH, Vive la liberté d’expression’’.Une partie de la foule s’est impatientée, cela a conduit d’abord à des injures à l’endroit des forces sécurité et finalement la cour du tribunal a été remplie de monde. Plusieurs jeunes ont sauté par-dessus le mur de clôture pour être dans la cour. Les tirs de sommation n’ayant rien servi, les forces de l’ordre ont utilisé des tirs à balles réelles pour disperser la foule. Le bilan a été lourd selon certaines sources à savoir 3 morts et plusieurs blessés. Egalement 19 manifestants ont été appréhendés. C’était la même scène à Gao, lorsque le 12 juillet 2016, des jeunes et même toute la population de Gao sont sortis pour manifester leur hostilité à la mise en place des Autorité Transitoires. Au cours de cette marche pacifique, les forces de l’ordre ont également tirés à balles réelles sur les manifestants faisant trois morts et 35 blessés. L’hostilité de cette population de Gao reposant sur le fait, que la mise en place des autorités transitoires revenait dans leur compréhension à chasser les élus locaux, et le remplacer par des rebelles, ceux-là même qui ont tué et violé la population, qu’ils veulent aujourd’hui administrer.Enfin de l’opération de déguerpissement des kiosques au grand marché de Bamako toujours au mois d’août, pour dit-on des besoins de salubrité, les commerçants détaillants lors des manifestations ont vu un des leurs perdre la vie à la suite des tirs à balles réelles.A travers, toutes ces tueries qui deviennent désormais une nouvelle trouvaille du régime en perte de vitesse et qui est devenu très fébrile, on peut expliquer ce comportement de nos forces de sécurité par deux choses :
Soit le régime panique à chaque fois qu’il y a une manifestation grandiose
Soit le Ministre de la sécurité est bien zélé pour prouver à IBK, qu’il maitrise la situation parfaitement. Le régime veut mettre fin à la liberté de manifester. Ce comportement finira par tuer la démocratie malienne et emporter le régime lui-même.
Faden.CISSOKO
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