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Agression contre le président de la république, Dioncounda Traoré Les vrais responsables Oumar Mariko, Hamadoun Amion Guindo doivent être interpellés
Publié le vendredi 25 mai 2012   |  Le Politicien


Prestation
© Getty Images par DR
Prestation de serment: Dioncounda Traoré prend les rênes du pouvoir
12 avril 2012.Bamako,Mali. Cérémonie d`investiture du président par interim du Mali après le retrait de la junte militaire de la tȇte de l`Etat.


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Incroyable ! mais vrai, un président de la république agressé jusqu’au palais présidentiel. Ce n’est un conte ou le «mythe de la caverne » du philosophe Epicure. C’est ce qui s’est passé malheureusement, le lundi 21 mai dernier au Mali. La Copam d’Hamadoun Guindo, Oumar Mariko, a commis la plus grave des péchés qu’on n’ait jamais imaginé sous nos cieux. En donnant à des jeunes têtus l’occasion d’agresser et d’humilier la première institution du pays, donc, un des symboles de la souveraineté du pays. C’est eux les vrais responsables, ils doivent être interpellés pour répondre de leurs actes.

C’est bien Hamadoun Amion Guindo, président de la Copam (coordination des patriotes du Mali), une organisation proche de la junte, dont les ténors sont : Oumar Mariko, Hounouss Hamey Dicko, Mohamed Gakou, qui avait juré, à la faveur d’une conférence de presse, de déloger Dioncounda, si la Cedeao s’entête de prolonger son mandat. Heureusement pour le peuple Malien et malheureusement pour la Copam d’Hamadoun Amion Guindo, il y a un accord entre les 2 signataires (Cedeao et Cnrdre), qui prolonge d’un an de transition le mandat de Dioncounda Traoré.

Alors avec cette manif, certains pensent que, le président Guindo, voulait tenir sa promesse de déloger Dioncounda de la Maison Blanche du Mali.
Nous savons tous, que les membres de la Copam, exigeaient coûte que coûte la tenue d’une convention nationale afin de designer les organismes de la transition et la personne, qui devrait la conduire. Leur souhait était que « le capitaine Amadou Sanogo, soit le président de la transition ». Mais, Oumar Mariko ( c’est dans sa radio de milles collines, que l’appel a été lancer pour la marche de protestation) et ses acolytes de la Copam, veulent quoi ? Leur part de gâteau, certainement. Où est l’intérêt du Mali dans ce jeu de dupe ? Donc, c’est ça le patriotisme ? Ce qui est étonnant, la Copam dit vouloir Sanogo, comme le président de la transition et c’est ce dernier qui a signé sur blanc que Dioncounda Traoré, continue pour un an. Mais où se trouver alors le problème.

Si ce n’est pas pour une question « d’intérêt propre », pourquoi en faire un problème le prolongement du mandat de Dioncounda.
Pour atteindre leurs objectifs, les responsables de la Copam sont certainement prêts à tout (nous savons de quoi, ils sont capables quant ils sentent leurs intérêts menacés). Sa convention n’ayant pu se tenir, la Copam mue en marche (violente) de protestation et a mené au palais présidentiel désacralisé depuis le 22 mars.

Cette marche illégale, a donc dégénéré et a fait commettre aux manifestants l’irréparable avec l’agression physique du président de la République qui sera admis plus tard à l’hôpital. Bilan 4 morts et beaucoup de blessés et le palais présidentiel pillé. La question que l’on se pose est la suivante : comment les manifestants ont pu pénétrer et agresser le chef de l’Etat, Dioncounda Traoré. Le capitaine Sanogo, n’est-il pas coupable dans toute cette histoire ?
En tout cas, la plus grave des péchés (agressé un président en exercice dans son palais présidentiel), qu’on n’ait jamais imaginé sous nos cieux, ne doit en aucun cas rester impunie. Alors les véritables responsables qui sont connus de tous, doivent être interpellés pour répondre de leurs actes.

Badra Aliou

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