Au vu du contexte actuel de l’exploitation minière au Mali, un atelier de relecture du Code minier de février 2012 a abouti à son adoption, le 30 août dernier, par le Collectif des organisations de la société civile à Azalai Grand Hôtel de Bamako.
Organisé par l’ONG Oxfam, en partenariat avec la Fondation pour le développement au Sahel (FDS), l’atelier a réuni une trentaine de participants en vue de réfléchir sur une meilleure sensibilisation sur les enjeux de l’exposition des ressources minières au Mali.
Il était question, lors de cette rencontre, du cadre juridique et institutionnel de la gouvernance des ressources minières au Mali ; de la problématique de la transparence dans les industries extractives ; et de la cartographie des ressources minérales.
Des échanges concernant l’état des lieux et la contribution de la société civile dans la gouvernance des ressources naturelles dans le processus de révision du Code minier au Mali ont été engagés entres participants.
De telles perspectives s’inscrivent dans l’optique de la société civile d’accompagner le Ministère des Mines dans le renforcement du secteur de l’exploitation minière dans le cadre de cette relecture. À cet effet, le département des Mines a fourni des rapports selon lesquels, l’économie nationale bénéficie favorablement des revenus miniers. Une chose qui montre l’état d’avancement positif des projets du gouvernement.
La fiscalité minière et le financement du développement local ont aussi été évoqués comme facteurs déterminants dans le processus, par le Directeur exécutif de la FDS, Tiémoko Souleymane Sangaré, qui a ajouté : «Il est toutefois évident que le Mali devrait être appuyé dans le processus d’extraction minière ; d’où le soutien incontestable du gouvernement».
Il a également réitéré son engagement, au nom de son organisation, à soutenir les initiatives de la société civile, car il est important que le pays bénéficie d’un environnement économique et sécuritaire stable pour sortir de cette crise.
Le secteur minier serait donc une sorte de garantie pour l’économie malienne, qui devrait s’appuyer sur celui-ci. La cartographie géologique, la fiscalité minière ainsi que le cadre juridique et institutionnel sont des instruments très importants pour le développement du secteur ; donc, pour la croissance économique du pays.
Nia FASSOUKOYE