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Mali : ils sont déjà dans la course à la présidentielle
Publié le dimanche 4 septembre 2016  |  Jeune Afrique
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




Moussa Mara, Président du parti Yéléma

Dans son vaste bureau décoré de nombreux masques et statuettes, du haut de son mètre quatre-vingt-dix, vêtu d’un costume blanc et coiffé d’un fougoulan tout aussi immaculé, le très pieux Moussa Mara a des allures de jeune chef d’État panafricaniste. Le président de Yéléma (« le changement », en bambara), parti de centre droit qu’il a créé en 2010, a été nommé ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville en septembre 2013, puis Premier ministre en avril 2014 – le plus jeune de l’histoire malienne –, avant d’être finalement remercié début janvier 2015.

Depuis, il estime encore être un membre de la majorité présidentielle, « mais critique ». Et il n’occulte pas ses échecs. « J’ai fait mon devoir d’homme d’État républicain », dit-il à propos de sa visite contestée à Kidal, en mai 2014, alors qu’il était Premier ministre, et qui provoqua une reprise des affrontements entre l’armée malienne et les rebelles indépendantistes, occasionnant plusieurs morts.

Aujourd’hui, à 41 ans, il a repris ses activités d’expert-comptable à ACI 2000, un quartier de la commune IV de Bamako, dont il a été le maire de 2009 à 2013. Il dit avoir pour modèles « des hommes qui ont fait preuve de courage », comme « Paul Kagame, qui a rétabli la souveraineté du Rwanda, et Alassane Ouattara, qui a remis la Côte d’Ivoire sur la voie de l’émergence ».

À LIRE AUSSI :Mali – Moussa Mara : « Je n’ai strictement rien à avoir avec le Gatia »
Son prochain objectif ? La mairie centrale de Bamako, qu’il compte briguer lors des communales (reportées à quatre reprises depuis fin 2013, elles devraient se tenir le 20 novembre). Ensuite, peut-être se lancera-t-il dans la bataille présidentielle de 2018, comme il s’apprêtait à le faire en 2012, avant que le coup d’État chamboule tout. En attendant, Moussa Mara vient de publier Jeunesse africaine, le grand défi à relever (éd. Mareuil) – comme un appel du pied aux futurs jeunes électeurs.

Tiébilé Dramé, Président du Parti pour la renaissance nationale (Parena)

Lors de la grande manifestation « contre le régime IBK », le 21 mai dernier, on ne voyait que lui en tête de cortège, à côté de Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition (lire p. 79). Historien de formation, l’ancien leader étudiant, homme de gauche plusieurs fois emprisonné et contraint à l’exil sous Moussa Traoré (1968-1991), aime les bains de foule. À 61 ans, le président du Parti pour la renaissance nationale est aussi plus mesuré.

Dans sa confortable villa bamakoise, assis sur un très vieux sofa éthiopien – « acheté par ma femme », précise-t-il –, la télévision branchée sur CNN, Tiébilé Dramé a fière allure dans sa chemise noire à col Mao. Et il prend le temps de choisir les bons mots pour énumérer les maux du Mali. « La dilapidation des ressources publiques, la corruption, l’improvisation, le pilotage à vue, égrène-t-il finalement.

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On a le résultat qu’on mérite… Et le pays est dans une impasse politique. » Après avoir été l’un des premiers à soutenir avec force l’intervention militaire française Serval en 2013, il déplore aujourd’hui « l’amnésie générale » face aux événements de 2012. « Si j’arrive au pouvoir, dit-il, j’organiserai de grandes rencontres pour que les Maliens décident de leur avenir, car le pouvoir ne les écoute pas. »
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