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Après trois ans de pouvoir, le bilan économique en demi-teinte d’IBK au Mali
Publié le dimanche 4 septembre 2016  |  RFI
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Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Au Mali, Ibrahim Boubacar Keïta fête ses trois ans à la tête du pays. Une de ses promesses de campagne, qui était la création de 200 000 emplois avant la fin de sa mandature, est la cible de toutes les critiques, notamment la jeunesse malienne qui est plutôt acerbe vis-à-vis de cette promesse. En revanche, il peut afficher un bilan plus positif en matière agricole.

Deux cent mille emplois pour les jeunes, c'était une promesse d'Ibrahim Boubacar Keïta. Le gouvernement affirme avoir déjà créé 121 000 postes mais ce chiffre est contesté par le collectif de jeunes, Bi-Ton.

Sokona Tounkara est une de ses porte-parole : « Donner un stage à la jeunesse et donner un emploi, c’est très différent. Un stage, c’est une formation professionnelle. Ça permet à l’étudiant de mettre en pratique ce qu’il a appris à l’école. Et l’emploi, c’est tout autre chose. »

Et Sokona Tounkara de demander des chiffres précis : « Il faut qu’on nous donne des statistiques fiables qui nous prouvent que ces 120 000 existent réellement. »

Mais du côté de la fondation Tuwindi, qui travaille notamment sur le contrôle citoyen de l'action publique et gouvernementale, on est plus nuancé : « Ce qui bloque, c’est déjà l’inadéquation entre la formation et la réalité de l’emploi, le besoin de l’emploi, explique Tidiani Togola, son directeur. L’Etat ne doit pas tout le temps se positionner comme celui qui va créer tous les emplois. Il faut aussi encourager au niveau du secteur privé. Aujourd’hui les écoles ne travaillent pas bien, c’est tout le temps des grèves. Là, le travail de l’Etat, c’est de faire en sorte qu’à l’entrée, les gens soient bien formés, que l’école soit suffisamment stable. Le secteur privé cherche des compétences qui peuvent arriver à donner des résultats. »
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