La récurrence des attaques terroristes et leur corollaire de morts ont fini par emporter le ministre de la Défense et des Anciens combattants. Tiéman Hubert Coulibaly a été limogé samedi après les derniers événements à Boni, occupée pendant vingt-quatre heures par des combattants jihadistes. Il ne sera pas le seul à payer cette nouvelle débandade qui rappelle étrangement l’attaque de Konna, le 10 janvier 2013.
Le porte-parole de l’armée, le colonel Abdoulaye Sidibé, assure que “face aux événements graves survenus à Boni, le commandement prendra toutes ses responsabilités pour tout manquement constaté dans l’exécution des missions”, car, explique-t-il, “le détachement FAMa de Boni s’est replié sur Douentza sans attendre les ordres de la hiérarchie”. Une indiscipline inquiétante qui doit être sanctionnée rapidement au risque de voir d’autres détachements de l’armée abandonner d’autres positions.
En attendant, les forces étrangères disent ne pas accepter de se battre seules contre les terroristes.
DAK