Le fait que raconte notre brave inspecteur des douanes Oumar Kassambara est loin d’être nié ou contesté. Il s’agit bien d’un réseau démantelé à travers un officier arrêté avec 25 cartons qui siège depuis longtemps au sein de la MUNISMMA, une organisation mandatée pour l’instauration de la paix et la protection des populations.
Peut-on fermer les yeux sur ce péril qui plane sur la vie des populations ? La réponse est tout simplement non.
Implication de la compagnie ‘’Nour Transport’’
Ces 25 cartons de munitions de guerre sont sortis d’un car de la compagnie Nour Transport immatriculé AS-4912-M7, en provenance du Sénégal.
Selon nos sources, ces cartons ont été saisis par les éléments de l’inspecteur des douanes Oumar Kassambara, basés à Diboli à la frontière Mali-Sénégal.
Selon la même source, le conducteur aurait été interrogé sur l’affaire et aurait nié le contenu des cartons. Or, de sources dignes de foi, les marchandises étaient accompagnées par le bordereau de livraison N° 6421 du 19 août 2016.
La question est de savoir comment une telle grande compagnie comme « Nour Transport » a pu transporter des tels bagages d’un pays à un autre sans autant mener un contrôle ? Surtout dans pays comme le nôtre qui est en insécurité. Comment le conducteur a pu accepter de croire que le contenu des cartons n’était que des ferrailles alors que c’étaient des munitions de guerre ?
Notre reporteur s’est rendu à la gare de ladite compagnie basée à Bamako, le constat est terrible. Aucune mesure de contrôle n’est prise pour démasquer ces genres de trafics. Au contraire, c’est le désordre total. La seule chose qui intéresse les transporteurs, c’est l’argent. C’est-à-dire les frais de bagages. La sécurité des clients leur importe peu. C’est triste, mais c’est ce qui se passe dans certains de nos gares fantômes.
D’ici là, la question que nous posons est de savoir comment on peut lutter contre l’insécurité si chaque citoyen ne joue pas effacement son rôle.
La MINUSMA décriée par les populations.
La MINUSMA n’est plus au service de la paix au Mali. Car, elle roule pour le MNLA et alliés. Pis, les soldats de la MINUSMA, autrement dit, les ras-de-bars et des chambres de passes ne réagissent plus aux sollicitations des populations locales.
Ils ont suivi l’entrée du GATIA à Kidal. A cet effet, la MINUSMA veut contraindre les combattants du GATIA à quitter les localités qu’elle occupe. Au-delà, elle participe au combat à travers la communication des positions des FAMA et du GATIA au MNLA et complices.
Il n’est plus un secret pour personne, les nations unies soutiennent le MNLA et alliés contre le peuple malien. Et pour arriver à leur fin, les casques bleus communiquent les positions de l’armée malienne aux groupes rebelles. Ce qui explique les embuscades répétées contre les FAMA en ces temps-ci. Pis, ces « casques de la merde » que d’autres appellent « amusement », tuent les populations en vue de protéger les bandits De la CMA.
Au-delà, ces casques bleus de la discorde sapent toute initiative pouvant freiner les ambitions démesurées des sécessionnistes par des ultimatums adressés au GATIA, un groupe d’autodéfense et qui est en train de se battre pour protéger les populations civiles. Pour preuve, elle vient d’être prise la main dans le sac, avec 25 cartons de munitions rien que pur doter les groupes armés contre nos braves soldats.
D’ailleurs, c’est la MINUSMA qui empêche l’armée malienne d’entreprendre quoi que ce soit contre le MNLA qui a fait de la vie des populations du Nord, un enfer.
Les bandits du MNLA tuent, violent, dérangent les populations avant de les spolier de tous leurs biens au vu et au su de la MINUSMA. C’est pourquoi, il faut le dire, l’ONU n’est plus du côté de notre pays dans son combat contre la partition du pays. Tels sont les propos que relatent de nombreux maliens. Comment une organisation internationale puisse envoyer un agent en mission sans ordre de mission ? C’est que la MINUSMA a bien ficelé son plan afin de faire disparaître toutes les traces. Quant à la sécurité des populations, elle s’en moque. Une chose est sûre, la MINUSMA recrute sans une évaluation de moralité. Il faut dire à qui veut l’entendre, la MINUSMA n’a plus sa raison au Mali.
Nous y reviendront