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Les partis politiques de l’opposition démocratique républicaine à propos de la nouvelle loi électorale : «Cette loi donnera la chance à ceux qui ont toujours pillé l’Etat»
Publié le mardi 6 septembre 2016  |  la sentinelle
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 24 mai 2016 Soumaila Cissé a organisé une Conférence de presse sur l’affaire des 27 milliards de L’UEMOA a la maison de la presse
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C’est samedi 03 septembre 2016 à la maison de la presse que les présidents des partis politiques de l’opposition démocratique républicaine ont tenu une conférence de presse. C’était aux environs de 11 heures en présence de Modibo Sidibé, Djiguiba Keita PPR, Seydou Diawara dit Martin, Sadou H. Diallo, Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition, etc.

L’objectif était de montrer la position de l’opposition au gouvernement sur le projet de loi déposé par les autorités à l’assemblée nationale et la nécessité de l’organisation d’une concertation nationale.



La rencontre était présidée par Modibo Sidibé, président de FAR- ankawili. Dans son intervention, M. Sidibé dira : «nous sommes préoccupés aujourd’hui comme vous. Tout le monde a vécu ces derniers évènements dans les régions Mopti et Ségou vers San dans notre pays. Toute insécurité nous préoccupe fortement. Et nous rendons hommage à tous les militaires tombés sur le champ d’honneur pour la libération et la souveraineté de notre pays. Nous avions aimé que notre gouvernement soit à ces affaires-là qui sont des préoccupations des maliennes et des maliens. Il s’agit bien de la sécurité du pays et la présence d’un Etat efficace. Aussi, il y a la préoccupation pour les élections à venir. Ce qui amené l’opposition devant la presse pour soumettre un certains nombres de questions qui sont préoccupante par rapport aux velléités réformatrices que notre gouvernement est en train de vouloir nous imposer. Conformément aux exigeants de son statut, l’opposition républicaine démocratique s’est engagée à prendre ses responsabilités pour informer l’opinion nationale et internationale. Des initiatives susceptibles d’engendrer des conséquences graves dans notre pays. Comme vous le savez, le gouvernement a déposé un projet électoral à l’assemblée nationale. Ce projet de loi exposerait le pays. Invité par la commission de loi de l’assemblée nationale pour donner leur point de vue et argumenter sur les projets de lois électorales, les partis politiques de l’opposition ont mis l’absent sur le dysfonctionnement du cadre de concertation du ministère de l’administration territoriale. C’est ce cadre qui devait produire un rapport consensuel de loi électorale. Malgré cela, les partis politiques de l’opposition ont accepté d’apporter leur contribution collective audit projet de loi. La commission de loi a soumis quelques questions à l’opposition qui a son tour a fourni les textes sur les biens fondés de ses positions. Les partis politiques de l’opposition pensent que le projet ne prend pas en compte les conclusions du comité de relecture électorale. Elle introduit les dispositions nouvelles. Concernant le suffrage universel direct, censé donner plus de légitimité aux élus locaux. Ce projet de loi accentue le communautarisme dans un pays où l’intégrité territoriale est fortement remise en cause».

Pour sa part, Sadou H. Diallo ajoutera que «l’opposition n’a pas peur. Celui qui a peur ne fait pas la politique. Et celui qui a peur ne va pas à l’opposition. Nous avons été à l’opposition, il y a trois ans de cela. Nous sommes une opposition constructive. Parce que durant les 3 ans de mauvaise gestion du président IBK, nous n’avons jamais fait une marche en sortant notre peuple contre le Gouvernement. Pourtant, nous pouvons le faire. Mais non, parce que notre pays souffre. Je suis héritier d’un homme de paix qu’est ATT. En ce qui concerne ce projet de loi, ce n’est pas le moment de le voter. Si une telle loi avait été votée, IBK n’allait pas être le président de la république. C’est pour empêcher les pauvres de se présenter aux élections. Si nous ne donnons pas la chance à tout le monde, c’est grave. C’est une atteinte à la démocratie. Cette loi donnera la chance à ceux qui ont toujours pillé l’Etat de se présenter aux élections. Nous avons fait beaucoup de correspondances qui n’ont jamais eu de réponses ».

Signalons que l’honorable Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition a pris le train en marche. Il était en conclave avec le représentant spécial des Nations unies.

Saba Ballo

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